Sud-Liban : Paris dénonce les frappes israéliennes et appelle au respect du droit international

La France a fait part, mardi, de sa « profonde préoccupation » après qu’un drone israélien a blessé un soldat de la paix des Nations unies au sud du Liban, un incident survenu dans un contexte de tensions grandissantes le long de la Ligne bleue.

Selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères, relayé par l’agence Anadolu, l’attaque s’est produite le 11 octobre près de la localité de Kfarkela, lorsqu’une grenade larguée par un drone israélien a explosé à proximité d’un poste de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
Le soldat blessé est de nationalité indonésienne.

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Paris a rappelé que cet incident s’ajoute à ceux des 1er et 2 octobre, lorsque l’armée israélienne avait déjà largué des engins explosifs près des patrouilles de la FINUL. Le Quai d’Orsay a condamné ces attaques, les qualifiant de violations répétées de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin à la guerre israélo-libanaise de 2006.

« La protection des Casques bleus, ainsi que la sécurité du personnel, des biens et des installations des Nations unies, doivent être pleinement garanties, conformément au droit international », a insisté le ministère.

Le communiqué souligne également que le cessez-le-feu du 26 novembre 2024 reste contraignant pour toutes les parties, et exhorte Israël à y adhérer strictement.

Cette nouvelle escalade inquiète Paris, qui réaffirme son soutien au rôle stabilisateur de la FINUL dans la région. La diplomatie française met en garde contre toute action susceptible de compromettre la mission onusienne et d’aggraver les tensions frontalières.

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Rappelons que l’ONU avait déjà qualifié d’« inacceptable » une attaque visant récemment un convoi humanitaire en Ukraine, soulignant que les acteurs humanitaires et les Casques bleus bénéficient d’une protection absolue au titre du droit international humanitaire.

imam chroniqueur
Babacar Diop