La diplomatie française a appelé à la plus grande retenue, ce dimanche 22 juin, après les frappes aériennes menées par les États-Unis contre plusieurs sites nucléaires en Iran dans la nuit de samedi à dimanche.
Dans un message publié sur le réseau social X, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé la vive inquiétude de Paris face à cette nouvelle intensification du conflit. « La France exhorte les parties à la retenue afin d’éviter toute escalade susceptible de conduire à une extension du conflit », a-t-il déclaré.
Le chef de la diplomatie a précisé que les frappes américaines avaient visé « trois sites liés au programme nucléaire iranien », tout en soulignant que la France n’avait « participé ni à leur planification, ni à leur exécution ». Paris affirme surveiller la situation de près, notamment pour garantir la sécurité de ses ressortissants et la protection de ses intérêts stratégiques dans la région.
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Jean-Noël Barrot a également rappelé la position constante de la France contre toute acquisition de l’arme nucléaire par l’Iran, réaffirmant que « seule une solution négociée dans le cadre du Traité de non-prolifération (TNP) permettra un règlement durable ».
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a, de son côté, indiqué qu’aucune augmentation inhabituelle du niveau de radiation n’avait été détectée à la suite des frappes.
Ces événements surviennent alors que la tension entre Israël et l’Iran connaît une nouvelle flambée. Depuis le 13 juin, l’armée israélienne mène des attaques contre des installations militaires et nucléaires iraniennes, ciblant également des scientifiques. En représailles, l’Iran a lancé une série de missiles balistiques et de drones en direction d’Israël.
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L’intervention militaire directe des États-Unis marque un tournant majeur dans ce conflit déjà complexe, soulevant des inquiétudes croissantes sur une possible régionalisation de la guerre.
imam chroniqueur Babacar Diop
