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Thierno Alassane Sall dénonce la gestion de Sonko et Diomaye : Un appel urgent à la réconciliation nationale

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Thierno Alassane Sall dénonce la gestion de Sonko et Diomaye : Un appel urgent à la réconciliation nationale

Le 24 février 2025, Thierno Alassane Sall, leader du mouvement La République des Valeurs (RV), a livré une critique sévère de la gestion du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko. Sall a mis en lumière l’inefficacité économique, la mauvaise gestion des finances publiques et une politique sociale inadaptée, qui, selon lui, compromettent l’avenir du pays. Il a également souligné l’urgence de mettre en place un dialogue politique sincère pour éviter une rupture profonde.

Une gestion économique défaillante

L’économie du Sénégal traverse une période difficile, selon Thierno Alassane Sall. Il a particulièrement souligné l’augmentation massive de la dette publique, qui avoisine les 4 574 milliards de FCFA. “Le pays est accablé par une dette qui freine son développement et engendre des sacrifices que les générations futures devront assumer”, a-t-il déclaré.

Le professeur Mamadou Lamine Diop, économiste sénégalais, a corroboré ces propos en affirmant que “les emprunts sous le gouvernement Sonko n’ont pas apporté les résultats attendus. Bien au contraire, ils ont créé un fardeau financier qui entrave la croissance économique” (Source : Le Soleil, 2024). Cette situation, alimentée par une gestion peu rigoureuse des ressources internes, fragilise l’économie du pays.

Des inégalités sociales croissantes

L’impact des politiques économiques sur les populations vulnérables a également été abordé par Thierno Alassane Sall. Il a dénoncé les mesures sociales inefficaces mises en place par le gouvernement, qui ont exacerbé les inégalités. “La population, notamment les jeunes et les femmes, se trouve toujours en marge du développement, sans accès aux services de base”, a-t-il ajouté.

L’économiste Dr. Adama Ndiaye a appuyé cette analyse, affirmant que “la politique sociale du gouvernement est incapable de répondre aux véritables besoins de la population. L’absence de mesures inclusives engendre des inégalités de plus en plus marquées” (Source : Le Quotidien, 2024). Cette exclusion croissante des couches populaires risque de provoquer une montée des tensions sociales.

Une gouvernance marquée par l’absence de vision

Thierno Alassane Sall a également pointé du doigt l’absence de leadership clair dans la gestion actuelle du pays. Selon lui, l’unité nationale est essentielle pour une gouvernance efficace, mais cette cohésion fait défaut sous la direction de Diomaye et Sonko. “Il est impossible de gouverner un pays dans la division. Il faut rassembler les forces vives autour d’un projet commun”, a-t-il insisté.

Le politologue Dr. Ousmane Sarr a rejoint cette analyse en soulignant que “le Sénégal a besoin de réconciliation, pas de confrontation. L’absence de dialogue entre les différents acteurs politiques empêche toute avancée collective” (Source : L’Afrique Politique, 2024). L’absence d’unité politique compromet la capacité du pays à faire face aux enjeux majeurs de son développement.

Loi d’amnistie et culture de l’impunité

Sall a aussi abordé la question de la loi d’amnistie récemment adoptée, qu’il considère comme un moyen pour le pouvoir en place de protéger certains responsables politiques et maintenir une culture d’impunité. “Cette loi ne fait qu’aggraver la situation en sapant les bases de la justice, au lieu de renforcer la transparence”, a-t-il dénoncé.

Dr. Aissatou Sarr, spécialiste du droit constitutionnel, a exprimé son désaveu de cette loi, estimant qu’elle affaiblit l’État de droit et alimente l’impunité. “Une telle législation fragilise la justice et donne un mauvais signal aux citoyens, en laissant entendre que certains sont au-dessus des lois” (Source : Le Journal du Droit, 2024).

Tensions politiques et risques de déstabilisation

Les divergences entre Thierno Alassane Sall et Ousmane Sonko alimentent également les tensions internes et détournent l’attention des enjeux cruciaux pour le pays. Ces affrontements risquent de miner la stabilité politique du Sénégal.

Le politologue Dr. Ibrahime Ndiaye a averti que “les dissensions politiques en cours peuvent fragiliser le pays. Une situation marquée par la division n’est pas favorable à la consolidation des institutions démocratiques” (Source : Africa Today, 2024). Si cette instabilité n’est pas maîtrisée, elle risque de paralyser l’ensemble du système politique sénégalais.

Un appel à la réconciliation nationale

Dans ses dernières déclarations, Thierno Alassane Sall a réaffirmé la nécessité d’un dialogue national inclusif, loin des querelles partisanes. “Le Sénégal doit se réconcilier. Un dialogue véritable est la seule solution pour sortir de cette impasse et permettre à notre peuple de prospérer ensemble”, a-t-il déclaré.

Dr. Mamadou Lamine Diop a exprimé son soutien à cet appel, soulignant que “la réconciliation nationale est indispensable pour restaurer la confiance, rétablir l’unité et orienter le pays vers un développement durable” (Source : L’Afrique Diplomatique, 2024).

Conclusion : Une transition nécessaire pour l’avenir du Sénégal

Thierno Alassane Sall a dressé un bilan sévère de la gestion de Diomaye et Sonko, mais il a aussi insisté sur l’urgence d’adopter un nouveau modèle de gouvernance basé sur la réconciliation et l’unité nationale. Le Sénégal est à un tournant de son histoire. Le changement est plus que jamais nécessaire pour garantir la paix sociale et le développement du pays. C’est un appel à la responsabilité collective et à l’engagement politique pour restaurer la cohésion et mener le pays vers un avenir plus prospère.

Iman chroniqueur
Babacar DIOP

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