
L’Afrique, riche de ses terres fertiles et de son immense potentiel agricole, peine pourtant à garantir un financement adéquat aux acteurs du secteur. Face à cette réalité, une initiative audacieuse voit le jour : la Banque Agricole Panafricaine, une institution dédiée exclusivement au financement du secteur agricole africain. Son objectif ? Offrir aux agriculteurs, coopératives et entrepreneurs agricoles un accès facilité aux financements et favoriser la transformation du continent.
Selon M. Komi Assoham Adjanoukou, initiateur du projet, l’agriculture est le socle des économies africaines, mais elle reste paradoxalement le secteur le plus négligé par le système bancaire classique. Les institutions financières traditionnelles considèrent le secteur agricole comme trop risqué en raison des aléas climatiques et des fluctuations des marchés. Résultat : peu d’agriculteurs ont accès à des crédits adaptés à leurs cycles de production.
C’est face à ce constat que l’idée d’une banque exclusivement dédiée au financement agricole est née. Cette nouvelle institution vise à accompagner les producteurs avec des financements souples et adaptés, des taux d’intérêt raisonnables et des services bancaires inclusifs.L’un des aspects novateurs de cette initiative est son modèle d’actionnariat populaire. Contrairement aux banques classiques détenues par de grands investisseurs, la Banque Agricole Panafricaine donne aux Africains eux-mêmes l’opportunité d’en être les propriétaires.
« Nous voulons une banque qui appartient aux Africains et qui sert leurs intérêts. », a indiqué M. Komi Assoham Adjanoukou.
Pour seulement 60 000 F CFA (soit 6 actions minimum), toute personne physique ou morale peut devenir actionnaire et participer à la construction de cette institution. Ce modèle participatif garantit que la banque restera fidèle à sa mission première : soutenir le développement agricole et assurer l’autonomie alimentaire du continent.Cette banque ne se contentera pas de financer l’agriculture, elle apportera des solutions innovantes aux défis du secteur à savoir :
✅ Accès facilité au crédit : Prêts adaptés aux cycles agricoles, avec des délais de remboursement tenant compte des saisons de production.
✅ Des taux d’intérêt préférentiels : Moins élevés que ceux des banques traditionnelles pour encourager l’investissement.
✅ Accompagnement technique et financier : Formation des producteurs et appui à la gestion de leurs exploitations.
✅ Financement de l’innovation : Soutien aux projets d’agriculture durable, d’agro-industrie et d’utilisation des nouvelles technologies.
✅ Création d’un réseau panafricain : Plateforme d’échange entre agriculteurs, entrepreneurs et investisseurs du secteur.
Avec un capital social de 20 milliards de F CFA, la Banque Agricole Panafricaine vise à devenir un acteur incontournable du financement agricole en Afrique. La vision ne s’arrête pas aux frontières d’un seul pays :
➡️ Accélérer l’industrialisation du secteur agricole sur le plan africain.
➡️ Garantir la souveraineté alimentaire des pays africains.
➡️ Faire de l’agriculture un moteur de croissance économique durable en Afrique.
➡️ Établir des partenariats avec des institutions publiques et privées pour maximiser son impact.
À long terme, le concepteur de cette initiative novatrice ambitionne d’être présente dans plusieurs pays africains afin de couvrir les besoins des producteurs et entrepreneurs agricoles sur tout le continent.Pour garantir la réussite et la pérennité de cette banque, il est crucial que les chefs d’État africains s’impliquent. M. Komi Assoham Adjanoukou mise sur plusieurs stratégies pour mobiliser les dirigeants du continent telles que :
- 1. Dialogue institutionnel : Présenter aux gouvernements les avantages économiques de la banque, notamment la réduction des importations alimentaires et la création d’emplois.
- 2. Implication des ministères concernés : Collaborer avec les ministères de l’Agriculture et des Finances pour aligner la banque sur les politiques agricoles nationales.
- 3. Soutien des organisations régionales : Intégrer la banque dans les stratégies de développement de l’Union Africaine, la CEDEAO, la CEMAC, de l’AES, etc
- .4. Participation des États au capital de la banque : Encourager les gouvernements à investir dans l’institution pour la rendre plus accessible aux producteurs.
- 5. Engagement des chefs d’État comme ambassadeurs du projet : Faire en sorte que chaque président africain défende l’initiative dans son pays.
« Nous ne demandons pas seulement leur soutien, nous leur offrons une solution durable pour bâtir une agriculture compétitive et autonome. », a souligné M. Komi Assoham Adjanoukou.L’initiateur du projet lance un appel aux agriculteurs, entrepreneurs et investisseurs africains.
« L’Afrique ne peut se développer sans un secteur agricole fort et structuré. Aujourd’hui, nous avons l’occasion de bâtir ensemble une institution financière puissante. Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons transformer notre continent. »
Ceux qui souhaitent rejoindre l’initiative peuvent dès maintenant souscrire à l’achat d’actions et ainsi participer activement à la construction de cette banque qui financera l’avenir de l’agriculture africaine.
Comment souscrire ?
✔ Valeur nominale d’une action : 10 000 F CFA
✔ Nombre minimum d’actions : 6
✔ Nombre maximum : Illimité pour le moment.
📞 Contacts et modalités d’inscription disponibles sur demande.Ce projet s’annonce comme une véritable révolution pour le secteur agricole en Afrique. Grâce à une approche novatrice et participative, la Banque Agricole Panafricaine promet de redonner espoir aux producteurs et d’assurer un avenir prospère au continent.L’initiative est lancée, il appartient désormais aux Africains de se l’approprier et d’en faire un levier puissant pour la transformation économique et sociale du continent. L’avenir agricole de l’Afrique commence aujourd’hui!
Jean-Marc Ashraf EDRON