Vers un nouveau souffle diplomatique à Gaza : Hussein al-Sheikh ouvert à collaborer avec Trump et Tony Blair pour la paix

Partager cet article
Vers un nouveau souffle diplomatique à Gaza : Hussein al-Sheikh ouvert à collaborer avec Trump et Tony Blair pour la paix

Le vice-président palestinien, Hussein al-Sheikh, a rencontré ce dimanche à Ramallah l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, pour évoquer la situation post-guerre dans la bande de Gaza et les perspectives d’un plan de paix international.

Sur le réseau social X, Hussein al-Sheikh a exprimé la volonté de l’Autorité palestinienne de coopérer avec le président américain Donald Trump, Tony Blair et d’autres acteurs internationaux afin de consolider les efforts de paix. Cette collaboration viserait plusieurs objectifs : maintenir le cessez-le-feu, faciliter l’aide humanitaire, libérer les otages et prisonniers, et relancer la reconstruction économique du territoire palestinien.

Le dirigeant palestinien a par ailleurs insisté sur la nécessité de renforcer le rôle de l’Autorité palestinienne, notamment par la restitution des recettes fiscales bloquées et l’arrêt des mesures israéliennes jugées contraires à la solution à deux États.

À lire aussi : diTournoi UFOA A U17 : Les Lionceaux rugissent jusqu’en demi-finale après un succès maîtrisé face à la Mauritanie

Du côté britannique, Tony Blair s’est dit prêt à jouer un rôle actif dans le cadre du plan américain de rétablissement de la paix, allant jusqu’à évoquer la possibilité d’intégrer une autorité intérimaire à Gaza. Il avait récemment salué ce plan comme étant « audacieux et intelligent », estimant qu’il offrait « la meilleure chance de mettre fin à deux années de guerre et de souffrance ».

Ce plan, présenté le 29 septembre 2025, se déploie en plusieurs phases :

une première phase, déjà amorcée, prévoit un cessez-le-feu immédiat, l’échange de prisonniers et un retrait progressif des troupes israéliennes ;

une seconde phase prévoit la mise en place d’une gouvernance de transition à Gaza, sans la participation du Hamas, et la création d’une force multinationale chargée d’assurer la sécurité et la reconstruction.

Cette rencontre s’inscrit dans un contexte diplomatique intense, marqué par la tenue d’un sommet international pour la paix en Égypte, coprésidé par les dirigeants égyptien et américain, visant à stabiliser durablement la région et à mettre fin aux hostilités.

Depuis le début du conflit en octobre 2023, les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont causé la mort de plus de 67 600 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, selon l’agence Anadolu.

À lire aussi : Fièvre de la Vallée du Rift : Saint-Louis face à une épidémie meurtrière qui inquiète les autorités sanitaires

Ce nouvel élan diplomatique, soutenu à la fois par Washington, Londres et Le Caire, nourrit l’espoir d’une issue politique durable à l’un des conflits les plus anciens et les plus meurtriers du Proche-Orient.

Imam chroniqueur
Babacar Diop

Partager cet article

Recherche en direct

Catégories

Autres publications

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Activer les notifications Accepter Non, merci