Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé ce mardi l’importance stratégique d’une culture de qualité pour faire émerger un modèle économique souverain et compétitif. S’exprimant lors de la cérémonie de remise des Prix nationaux de la Qualité, il a esquissé les grandes lignes de sa vision pour un Sénégal résolument tourné vers l’avenir.
Dans une allocution prononcée devant un parterre d’acteurs institutionnels, économiques et industriels, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’inscrire l’exigence de qualité au cœur de toutes les politiques publiques. « La souveraineté économique repose sur l’excellence, la compétitivité et l’industrialisation », a-t-il déclaré, appelant à une profonde transformation des pratiques dans les administrations, les entreprises et les chaînes de production nationales.
Pour le président Diomaye Faye, l’avenir du pays ne saurait se construire sans une dynamique constante d’amélioration des standards, de rigueur dans les processus, et d’ambition dans la performance. Cette vision, selon lui, est essentielle pour asseoir un développement durable et autonome face aux défis d’un monde globalisé.
La cérémonie des Prix nationaux de la Qualité vise justement à promouvoir cette culture au sein du tissu économique sénégalais. Elle distingue chaque année les structures qui se sont illustrées par leur engagement envers l’excellence organisationnelle, la satisfaction des usagers ou clients, et l’efficacité managériale.
À travers ce triptyque « qualité, excellence, souveraineté », le président appelle à une mobilisation collective. Il invite les différents secteurs à rompre avec les pratiques approximatives et à adopter une démarche rigoureuse et innovante, apte à positionner le Sénégal comme un acteur industriel fort et autonome.
Cette orientation stratégique s’inscrit dans une volonté plus large de transformation structurelle de l’économie, reposant sur l’industrialisation, l’investissement productif, et la montée en gamme des produits et services « Made in Senegal ».
Imam chroniqueur Babacar Diop
