Vers une Accalmie à Gaza : L’Union Européenne Relance sa Mission Civile et Salue « un Moment d’Espoir Rare »

L’Union européenne (UE) s’engage de nouveau sur le terrain diplomatique au Proche-Orient. Sa cheffe de la diplomatie, Kaja Kallas, a annoncé ce lundi un appui ferme au plan de cessez-le-feu à Gaza, marquant une étape jugée décisive pour la paix dans la région.

Sur le réseau social X, Mme Kallas a déclaré que l’Union était « prête à faire sa part » pour assurer le succès de ce plan, fruit d’un accord en 20 points proposé par le président américain Donald Trump et accepté par Israël et le Hamas. Selon elle, « la libération des otages est un succès majeur pour la diplomatie et une étape cruciale vers la paix », qualifiant la situation de « moment d’espoir rare au Moyen-Orient ».

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Dans le cadre de cet engagement, l’UE prévoit de relancer sa mission civile de surveillance du passage frontalier entre Rafah (Gaza) et l’Égypte, suspendue depuis plusieurs années. Cette mission, qui pourrait redevenir opérationnelle dès mercredi, viserait à garantir la transparence et la sécurité des flux humains et humanitaires.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a confirmé lundi matin le début du processus de libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza. L’armée israélienne a indiqué que sept otages avaient été remis au CICR avant d’être pris en charge par ses forces et celles du Shin Bet, son service de sécurité intérieure.

Cette libération constitue la première étape du plan américain, qui comprend également un cessez-le-feu bilatéral, la libération d’environ 2 000 prisonniers palestiniens, et un retrait progressif de l’armée israélienne de l’enclave.

La seconde phase du plan, plus ambitieuse, prévoit la création d’une nouvelle administration gazaouie excluant le Hamas, le déploiement d’une force multinationale pour le maintien de la paix et le désarmement du mouvement palestinien. Ces mesures s’inscrivent dans un cadre diplomatique élargi, appuyé par un sommet international pour la paix au Caire, auquel participent également des médiateurs régionaux, notamment le Qatar, qui a récemment affirmé que le Hamas serait disposé à ne plus représenter une menace pour Israël.

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Depuis le début du conflit en octobre 2023, les attaques israéliennes ont causé la mort de plus de 67 600 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, selon l’agence Anadolu. Une tragédie humanitaire sans précédent qui a rendu une grande partie de Gaza inhabitable et accentué l’urgence d’une solution politique durable.

Pour l’Union européenne, cette reprise de la coopération internationale à Gaza constitue une lueur d’espoir fragile mais réelle, dans une région marquée par des décennies de guerre, de méfiance et de souffrance.

imam chroniqueur
Babacar Diop