
“Là où la justice règne, la lumière brille.” – Proverbe africain
Dans une décision historique, la justice sénégalaise a annulé l’ordonnance du 1er novembre 2024 et suspendu la décision de l’ARCOP (Autorité de Régulation des Marchés Publics), qui freinait un projet stratégique d’électrification rurale.
Cette décision, bien plus qu’un simple revers administratif, incarne la primauté du droit sur l’arbitraire. Elle réaffirme que la justice n’est pas un simple concept, mais une force active au service du progrès et du bien commun.
L’électrification rurale : un droit consacré par la loi
L’électricité est un levier fondamental du développement humain et économique. La Loi n° 98-29 du 14 avril 1998, portant organisation du secteur de l’électricité au Sénégal, dispose :
“L’État garantit l’accès universel et équitable à l’électricité comme un facteur fondamental du développement.”
Ce texte fondateur consacre l’électricité comme un droit, non un privilège. Chaque localité privée d’énergie est une communauté entravée dans son développement, un avenir compromis.
Dans ce cadre, l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER), sous la direction de Jean Michel SENE, voit son action confortée par la justice. C’est une victoire institutionnelle, mais surtout humaine et sociale.
Une justice au service de l’égalité et du progrès
L’article 6 de la Constitution sénégalaise énonce :
“Tous les citoyens sont égaux devant la loi, sans distinction d’origine, de race, de sexe ou de religion.”
La suspension de la décision de l’ARCOP illustre cet engagement constitutionnel. La Cour suprême rappelle ainsi que le droit ne peut être instrumentalisé pour ralentir le progrès et que l’intérêt général doit primer sur toute entrave administrative.

Comme le disait Montesquieu :
“Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi, mais elle doit être loi parce qu’elle est juste.”
Et Blaise Pascal ajoutait avec clairvoyance :
“La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.”
En rendant cette décision, la justice rétablit l’équilibre entre l’État, ses engagements et les citoyens qui attendent l’application effective de leurs droits.
L’électrification rurale : un impératif de souveraineté et de justice sociale
L’accès à l’électricité n’est pas une faveur, mais un impératif de développement et de justice. L’article 25-1 de la Constitution du Sénégal précise :
“L’État garantit à tous le droit à un cadre de vie sain et à un développement durable.”
Or, l’énergie est la clé d’un développement inclusif et équitable :
L’éducation : un éclairage stable permet aux élèves d’étudier sans contrainte.
La santé : les centres médicaux fonctionnent grâce à des équipements alimentés en électricité.
L’économie locale : l’énergie favorise l’essor des PME et l’autonomie des populations.
L’accès à l’électricité, c’est offrir un avenir meilleur à toute une nation.
Un hommage aux artisans de cette victoire
Cette avancée judiciaire est le fruit d’un engagement collectif. Un hommage particulier est rendu à Ex Maps Cissé, envoyé spécial auprès de la Cour suprême, dont l’implication a été déterminante.
La Loi n° 2012-22 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques rappelle en son article 3 :
“Toute décision publique doit être guidée par l’intérêt général et la transparence.”
Par cette décision, le Sénégal démontre une fois encore son attachement à une gouvernance équitable, rigoureuse et transparente.
Vers un avenir éclairé par le droit et la justice
Cette victoire dépasse largement le cadre d’un projet d’électrification. Elle illustre la capacité du droit à protéger les citoyens et à garantir un développement juste et équitable.
Nelson Mandela disait :
“Que règne la justice, et la paix suivra.”
Aujourd’hui, la lumière de la justice a triomphé des obstacles administratifs. Cette décision marque un tournant pour le développement rural et pour l’affirmation des droits fondamentaux des citoyens.
Le combat pour l’accès à l’énergie continue, mais une chose est sûre : la lumière ne s’éteindra plus.
Imam chroniqueur