Babou Diatta distingué au Festival des Littératures Francophones : la “magie du symbole” honorée

Le Sénégal se distingue une fois de plus sur la scène littéraire internationale. L’écrivain Babou Diatta, auteur du roman La Magie du Symbole publié aux éditions L’Harmattan Sénégal, vient de recevoir le Prix Spécial des Francopholires lors du Festival des Littératures Francophones, tenu du 21 au 28 septembre 2025 à Saint-Cirq-Souillaguet, en France.
Un symbole fort pour la littérature africaine
Ce prix consacre l’originalité d’une œuvre où le mot, la culture et la mémoire africaine dialoguent avec la modernité. Dans La Magie du Symbole, Babou Diatta explore la puissance du langage et l’énergie spirituelle contenue dans les signes. « Chaque symbole est une porte vers la vérité cachée », écrit-il dans son roman, soulignant que l’écriture n’est pas seulement un art, mais une voie initiatique.
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Pour le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne, « la littérature africaine francophone est une philosophie en actes : elle pense le monde en plusieurs langues » (Bergson postcolonial, CNRS Éditions, 2019, p. 212). Le parcours de Babou Diatta illustre parfaitement cette idée : sa plume relie la pensée africaine à l’universalité du verbe.
Une consécration internationale
Le Festival des Littératures Francophones réunit chaque année écrivains, chercheurs et artistes venus des quatre coins du monde pour célébrer la diversité du génie francophone. Selon le critique littéraire Alain Mabanckou, « la francophonie n’est pas un espace d’imitation, mais une conversation des imaginaires » (Le Sanglot de l’homme noir, Fayard, 2012, p. 75).
Dans cette “conversation”, Babou Diatta a su imposer la voix d’un écrivain enraciné dans la culture sénégalaise, mais ouvert à l’universel.
L’art au service de l’humain
Dans une perspective spirituelle, Imam Babacar Diop, chroniqueur voit dans cette distinction une leçon de vie :
« Quand un écrivain élève le verbe, il participe à la guérison des âmes. La plume n’est pas qu’un outil d’expression : elle est un acte de foi. »
Il ajoute :
« Le succès de Babou Diatta nous rappelle qu’en chaque mot se cache une prière silencieuse. Celui qui écrit pour élever les consciences est déjà un bienfaiteur de son époque. »
Cette vision rejoint celle du savant musulman Ibn al-Qayyim al-Jawziyya qui affirmait :
« Les mots sont des semences ; si le cœur est fertile, ils donneront des fruits de lumière. » (Madarij as-Salikin, vol. 2, p. 243*).
Une œuvre entre foi, savoir et identité
Babou Diatta, par son style sobre et symbolique, invite à redécouvrir la spiritualité africaine à travers la littérature. Il prouve que l’enracinement dans la culture locale n’est pas un frein à l’universalité, mais une condition de sa fécondité. Comme l’a écrit Tierno Bokar, maître spirituel africain cité par Amadou Hampâté Bâ :
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« L’homme qui perd le symbole perd la clé de sa destinée. » (Amadou Hampâté Bâ, Vie et enseignement de Tierno Bokar, Seuil, 1980, p. 148).
Un modèle pour la jeunesse
En recevant ce prix, Babou Diatta devient un modèle pour toute une génération d’auteurs africains désireux de conjuguer authenticité et excellence.
« Nos jeunes doivent comprendre que l’encre du savoir est plus durable que l’éclat de la mode. Le livre est un miroir où se dessine notre avenir collectif », conclut Imam chroniqueur Babacar Diop.
Un mot de L’Harmattan Sénégal
Les éditions L’Harmattan Sénégal, par la voix de leur direction, ont salué « un auteur d’une rare profondeur » dont le succès honore tout le continent. Ce prix consacre non seulement un écrivain, mais aussi une vision de la littérature : celle d’un art enraciné dans la symbolique africaine et ouvert au dialogue des civilisations.
En résumé
Le parcours de Babou Diatta prouve que le verbe, lorsqu’il est guidé par le sens du symbole et la quête du sens, peut transcender les frontières. La littérature devient alors, selon les mots d’Imam chroniqueur Babacar Diop,
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« un acte d’adoration par la beauté ».
Imam chroniqueur
Babacar Diop













