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Bassin du Lac Tchad/: le ministère de la défense camerounaise soupçonne ” l’existence d’une alliance ” entre criminelles transnationales et groupes terroristes au pourtour de cette région

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Le ministère de la Défense (Mindef) soupçonne l’existence d’une alliance « claire » entre de puissantes entités criminelles transnationales et des groupes terroristes, qui opèrent dans le pourtour du Bassin du Lac Tchad a-t-on appris .

Dans un communiqué daté de ce 26 mars, le Mindef avoue que cette alliance est responsable de la montée des activités terroristes dans cette région. Selon le communiqué du Mindef, des informations « crédibles » récoltées sur le terrain révèlent bien l’existence de cette alliance.

Les sécurocrates camerounais mentionnent aussi que ces groupes terroristes présents dans le pourtour du Bassin du Lac Tchad ont profité de la collusion avec des entreprises criminelles incriminées pour moderniser leur arsenal de guerre.

La récente attaque de Wulgo dans la nuit du 24 au 25 mars dernier, attribuée à Boko Haram, l’a bien montré. Pour cette attaque, les combattants de Boko Haram ont eu recours à des drones kamikazes, comme le confie une militaire citée par SBBC. « Du jamais vu », mentionne la même source.

Le Mindef ajoute que les assaillants de Boko Haram ont aussi utilisé plusieurs véhicules tactiques légers. Le communiqué du Mindef fait aussi savoir que les terroristes étaient lourdement armés. Ce déploiement laisse penser que Boko Haram a l’intention de reconstruire sa capacité de nuisance.

Le 13 février dernier, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), avait constaté la dégradation de la capacité militaire de Boko Haram, le principal groupe terroriste dans le pourtour du Bassin du Lac Tchad, au moment de renouveler le mandat de la Force multinationale mixte (FMM). Dans le communiqué du CPS, il est mentionné « la poursuite de la reddition des combattants de Boko Haram et de leurs familles », pour bien indiquer la perte d’influence de cette secte jihadiste.

Il est à noter qu’au lendemain de l’attaque de Wulgo, à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, le Mindef dresse un bilan de 12 militaires camerounais tués, une dizaine de soldats blessés et plusieurs terroristes neutralisés. Des opérations de ratissage ont de même été entreprises pour traquer les terroristes sur leurs itinéraires de repli.

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