Mercredi 7 mai 2025, un drame bouleversant a secoué le village de Gbakèhoué, situé dans l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo, dans le département du Couffo (Bénin). Une femme d’environ 40 ans, mère de famille, a tragiquement mis fin à ses jours en ingérant un herbicide hautement toxique.
Une détresse silencieuse
Selon plusieurs témoignages concordants recueillis sur place, la victime était mère de jumeaux et vivait dans une situation financière extrêmement précaire. Accablée par des dettes importantes et vraisemblablement sans soutien psychologique ou social, elle aurait sombré dans une détresse profonde qui l’a conduite à ce geste irréversible.
Elle aurait choisi de s’isoler pour commettre l’acte, loin des regards, ce qui a fortement retardé l’intervention de ses voisins.
Une réaction trop tardive
Alertés trop tardivement, les habitants du village ont tenté de lui porter secours. Malheureusement, en raison de la violence du poison absorbé et du temps écoulé avant sa prise en charge, les tentatives pour la sauver ont échoué. Malgré son évacuation vers un centre de santé, elle a rendu l’âme peu après.
Un appel à la vigilance et à la solidarité
Ce drame relance le débat sur la souffrance psychologique silencieuse dans les milieux ruraux et les conditions socio-économiques critiques que vivent de nombreuses femmes au Bénin. Il souligne aussi la nécessité urgente de renforcer les mécanismes de soutien psychologique, communautaire et économique, afin de prévenir de tels drames.
Les autorités locales, les organisations sociales et les structures de santé sont appelées à intensifier la sensibilisation autour des problèmes de santé mentale et à faciliter l’accès à une aide adéquate, surtout pour les populations vulnérables.
