C’est un drame d’une cruauté indescriptible qui a secoué la commune d’Adjohoun, dans le département de l’Ouémé, ce lundi 14 avril. Une femme âgée d’environ 70 ans, habitante du village, a été sauvagement agressée, alors qu’elle s’était rendue seule dans une palmeraie pour la récolte des régimes de palme.
Une disparition inquiétante
Selon les témoignages recueillis par L’Investigateur, la victime avait quitté son domicile très tôt dans la matinée de dimanche pour se rendre dans les champs. Ne la voyant pas rentrer à la tombée de la nuit, ses proches ont alerté le voisinage et entrepris des recherches qui, hélas, n’ont rien donné.
Une découverte macabre
Ce n’est que le lendemain, lundi, qu’un chauffeur, venu charger du bois de chauffe dans la même zone, a fait la macabre découverte : le corps sans vie de la vieille dame gisait dans un coin reculé du champ, dans un état indescriptible. Alertés, les éléments de la police républicaine du commissariat d’Adjohoun, accompagnés d’un agent de santé, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour le constat.
Un crime barbare et ritualiste ?
Les premiers éléments de l’enquête évoquent un viol suivi de violences physiques brutales, notamment au niveau de la nuque. Le plus effroyable reste la mutilation du corps : selon les sources policières, les agresseurs auraient emporté l’appareil génital de la victime. Ce détail glaçant oriente les soupçons vers un crime à connotation rituelle, une hypothèse malheureusement récurrente dans certaines régions.
La population sous le choc, les autorités appelées à réagir
Ce drame a provoqué une onde de choc dans toute la commune. La population, profondément bouleversée, exige justice et renforcement de la sécurité dans les zones rurales. Beaucoup dénoncent la vulnérabilité des femmes âgées, souvent seules dans les champs, et appellent à une mobilisation collective contre la barbarie.
Une enquête a été ouverte. Les autorités locales sont attendues pour donner une suite ferme à ce dossier, afin que les auteurs soient identifiés, arrêtés, et jugés dans les plus brefs délais.
Tossoukpe Frédéric Herman
