À date, l’avancement des travaux est de 13,10 %, avec un taux de facturation de 34,58 %. La présence de poteaux électriques freine le déploiement de l’entreprise. De plus, les cinq kilomètres restants, occupés par des constructions, nécessitent une libération des emprises.
Sur le site, les terrassements ont déjà été effectués sur 17 km sur les 22 que compte le projet. Les travaux de la commission d’évaluation des biens qui seront impactés devraient permettre d’accélérer la suite. Une fois ces contraintes levées, l’entreprise affirme être prête à rattraper le retard de six mois déjà accusé sur le délai d’exécution contractuel.
C’est dans le cadre de la revue des travaux routiers, ouverte hier par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, que les échanges du 15 avril ont porté sur l’aménagement de l’entrée nord (Olembé–échangeur d’Obala) de la ville de Yaoundé.
Il s’agit d’une infrastructure exécutée dans le cadre de la phase 1 de l’aménagement de la route Batchenga–Ntui–Yoko–Léna–Tibati–Ngaoundéré. Le projet prévoit l’aménagement de 22 km de route, avec la construction d’une nouvelle chaussée de 7 m de largeur, accompagnée d’un accotement de 1,5 m du côté droit ou gauche, séparé de la chaussée existante par un terre-plein central de 1,5 m, résultant de la transformation de l’accotement actuel.
Le projet prévoit également l’élargissement des deux côtés de la route par l’ajout de deux demi-chaussées et de deux accotements de 1,5 m, sans terre-plein central, pour tenir compte de la contrainte liée à la présence de canalisations des deux côtés.
Par ailleurs, le projet intègre la construction de deux échangeurs, d’une passerelle piétonne, l’aménagement des routes connexes et voiries, ainsi que la construction d’infrastructures socio-économiques dans la localité de Nkometou.
Il s’agit notamment de la construction d’un bloc de deux salles de classe au lycée technique de Nkometou II, d’un centre de santé intégré à Nkometou II, d’un bloc de deux salles de classe au Cetic d’Etaka, de deux forages, deux bornes-fontaines à Etaka, et d’un centre de santé intégré dans la même localité.