La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a décidé de prendre des mesures fermes pour protéger ses produits, notamment les équipements de la marque Fourteen. Alors que la demande pour ces nouveaux équipements augmente, la menace de contrefaçons plane, incitant la Fécafoot à agir rapidement pour préserver l’intégrité de sa marque et éviter d’importantes pertes financières.
Pour contrer cette menace, la Fécafoot a signé une convention avec la direction des Douanes. Ce partenariat vise à empêcher l’entrée sur le territoire camerounais de produits contrefaits de la marque Fourteen. En signant cette convention, Samuel Eto’o, président de la Fécafoot, et Fongod Edwin Nuvaga, représentant des Douanes, espèrent mettre en place des mesures de contrôle strictes aux différents points d’entrée du pays.
Les mesures annoncées incluent des formations pour le personnel des Douanes, afin de leur permettre d’identifier les articles authentiques des contrefaçons. Cette initiative est bien accueillie par les supporters, qui se montrent déterminés à se procurer des produits originaux, tout en dénonçant la prolifération des contrefaçons sur le marché.
Armel Nana, un observateur du milieu, a déclaré : « Les Camerounais doivent apprendre à se conformer à la règle. Avec la contrefaçon, les produits originaux ne trouveront jamais preneur. » Il suggère également que la Fécafoot engage un huissier pour traquer et saisir les produits contrefaits.
La lutte contre la contrefaçon ne repose pas uniquement sur les institutions : elle nécessite également un engagement des consommateurs. La sensibilisation sur les dangers des produits contrefaits et les bénéfices des articles authentiques est essentielle pour encourager les supporters à faire des choix éclairés.
La collaboration entre la Fécafoot et la direction des Douanes marque une étape importante dans la protection des droits de propriété intellectuelle au Cameroun. En combattant la contrefaçon, la Fécafoot ne se contente pas de protéger ses produits, mais elle défend également l’intégrité du football camerounais. Cette initiative pourrait bien être le modèle à suivre pour d’autres secteurs en proie à des problèmes similaires.
