La rentrée du 3e trimestre s’annonce sous un nuage sombre, alors que les enseignants camerounais se mobilisent à nouveau pour exprimer leur mécontentement. Ce mardi 22 avril 2025, le mouvement On a Trop Supporté (OTS) a lancé une grève qui pourrait avoir des conséquences sérieuses sur l’éducation des élèves.
Cette grève, intégrée dans l’initiative “école morte”, est soutenue par le Collectif des organisations de l’éducation au Cameroun, qui regroupe une vingtaine de syndicats du primaire et du secondaire. Les enseignants expriment leur ras-le-bol face à des conditions de travail jugées inacceptables. Les raisons de cette mobilisation sont claires :
- Non-tenue du Forum national de l’éducation : Annoncé depuis neuf ans, ce forum devait permettre de discuter des enjeux cruciaux de l’éducation, mais il reste un rêve inachevé.
- Absence de statut spécial pour les enseignants : Les éducateurs réclament une reconnaissance de leur statut, une demande qui semble rester lettre morte.
- Non-paiement des dettes accumulées : Les enseignants attendent des paiements pour des services rendus, et cette situation devient de plus en plus intenable.
Cette grève arrive à un moment crucial, particulièrement pour les élèves des classes d’examen. Le 3e trimestre est déterminant pour leurs résultats finaux, et ce mouvement pourrait compromettre leurs chances de réussite. Les élèves, au cœur de ce conflit, se retrouvent donc en première ligne des conséquences de cette lutte pour de meilleures conditions de travail !
Alors que les enseignants s’unissent pour faire entendre leur voix, il est essentiel que le gouvernement prenne en considération leurs revendications. L’éducation est un pilier fondamental du développement du pays, et il est impératif de garantir des conditions de travail adéquates pour ceux qui façonnent l’avenir de la nation.
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