Charm el-Cheikh : Erdogan plaide pour une paix durable à Gaza fondée sur la solution à deux États

Lors du Sommet pour la paix en Égypte, tenu à Charm el-Cheikh, le président turc Recep Tayyip Erdogan a multiplié les entretiens diplomatiques en vue de promouvoir une issue durable au conflit à Gaza. Ce sommet international, qui a réuni de nombreux dirigeants mondiaux, visait à trouver une voie vers la paix dans la région du Moyen-Orient.

Selon la présidence turque, relayée par l’agence Anadolu, M. Erdogan s’est entretenu avec plusieurs chefs d’État et de gouvernement, dont le prince héritier des Émirats arabes unis, Mansour ben Zayed Al Nahyan, afin de renforcer la coopération entre Ankara et Abou Dhabi, notamment dans les domaines politique, commercial et de la défense.

Le chef de l’État turc a souligné que la Türkiye poursuivait activement ses efforts pour mettre fin à la crise humanitaire à Gaza, déclarant qu’une « fenêtre d’opportunité pour une paix durable » venait de s’ouvrir.

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En marge du sommet, Erdogan a également eu un entretien à huis clos avec l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, au Centre international des expositions de Charm el-Cheikh.

La diplomatie turque s’est aussi tournée vers l’Europe : le président turc a rencontré le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Avec chacun d’eux, il a insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat, la livraison continue de l’aide humanitaire et le lancement rapide de la reconstruction de Gaza.

M. Erdogan a réitéré que, selon la position d’Ankara, la paix au Proche-Orient ne pourra être réelle et durable que dans le cadre d’une “solution à deux États”, reconnaissant à la fois le droit des Palestiniens à un État souverain et la sécurité d’Israël. Il a exhorté la communauté internationale à « agir avec courage et responsabilité » pour concrétiser cette vision, que la Turquie considère comme la seule voie viable vers une stabilité régionale.

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« Sans justice, il ne peut y avoir de paix. Et sans un État palestinien indépendant, la paix restera un mirage », a affirmé le président turc, rappelant la nécessité de replacer la cause palestinienne au cœur des priorités mondiales.

Imam chroniqueur
Babacar dy