
Né au début des années 2000 dans les boîtes de nuit parisiennes, sous l’impulsion de jeunes Ivoiriens réunis autour du célèbre Douk Saga, le coupé-décalé s’est rapidement imposé comme un genre musical à part entière.
À la fois rythme entraînant, danse spectaculaire et philosophie de vie, il s’est enraciné dans la culture populaire ivoirienne et a conquis le continent africain.
D’abord perçu comme un phénomène festif et provocateur, le coupé-décalé est devenu un véritable mode d’expression sociale, traduisant les espoirs, les frustrations et les aspirations d’une jeunesse en quête de reconnaissance.
Des figures comme DJ Arafat, Debordo Leekunfa ou encore Serge Beynaud ont modernisé le genre en y introduisant de nouveaux sons et messages.

En dépit des critiques, le coupé-décalé continue d’évoluer, nourri par les réalités urbaines et les innovations numériques.
Plus qu’un simple courant musical, le coupé-décalé est un miroir de la société ivoirienne contemporaine. Entre gloire, polémiques et créativité, il continue d’écrire son histoire et de façonner l’imaginaire collectif.