Kinshasa, le 22 avril 2025
Une nouvelle tragédie vient assombrir les eaux du fleuve Congo. Un canot de transport fluvial, parti de Brazzaville et à destination de Kinshasa, a coulé peu avant d’atteindre le Beach Ngobila, principal point d’entrée fluvial dans la capitale de la République démocratique du Congo.
Le bilan provisoire fait état de trois décès, dont une femme et ses deux enfants. Les corps ont été repêchés par les secours peu après l’accident. Selon les premiers témoins, le drame se serait produit dans la matinée, à quelques centaines de mètres seulement du port d’arrivée.
Les circonstances encore floues
Les circonstances exactes du naufrage restent encore à élucider. Des sources sur place évoquent une surcharge possible de l’embarcation ou une défaillance technique. D’autres parlent de fortes vagues dues à un trafic fluvial dense dans la zone. Une enquête a été immédiatement ouverte par les autorités congolaises afin de déterminer les causes précises de l’incident.
Le commandant du Beach Ngobila a confirmé qu’une équipe spécialisée de recherche et de sauvetage est toujours à pied d’œuvre pour retrouver d’éventuels survivants ou d’autres victimes.
Un drame de trop sur l’axe fluvial Kinshasa-Brazzaville
Ce nouvel accident ravive les inquiétudes sur la sécurité des traversées quotidiennes entre les deux capitales les plus proches au monde, séparées seulement par le fleuve Congo. Malgré l’intensité du trafic entre Kinshasa et Brazzaville, les normes de sécurité et les contrôles sur les embarcations restent insuffisants, selon plusieurs experts du secteur.
Les autorités locales, tant à Kinshasa qu’à Brazzaville, sont une nouvelle fois interpellées. Des voix s’élèvent déjà pour demander une révision urgente des protocoles de sécurité fluviale, ainsi qu’un meilleur encadrement des compagnies opérant sur ce tronçon stratégique.
Réactions et recueillement
Sur les réseaux sociaux, les messages de condoléances et d’indignation se multiplient. Le drame émeut particulièrement l’opinion, en raison de la mort des deux jeunes enfants. Plusieurs ONG appellent les autorités à renforcer les mesures de prévention et à sanctionner les opérateurs négligents.
En attendant, les familles des victimes sont plongées dans la douleur, tandis que le fleuve Congo, à nouveau, se fait théâtre d’un drame évitable.
