Une décision aux implications économiques et géopolitiques majeures pourrait être annoncée dès la semaine prochaine.
Selon plusieurs sources proches de l’administration américaine, les États-Unis s’apprêteraient à réduire de manière significative les droits de douane imposés aux produits chinois, passant d’un taux de 145 % à environ 50 %. Cette initiative marquerait un tournant important dans les relations commerciales sino-américaines, tendues depuis la guerre commerciale déclenchée en 2018 sous l’administration Trump.
Objectif : stabiliser l’inflation et relancer le commerce
L’une des motivations principales derrière cette décision serait la lutte contre l’inflation persistante aux États-Unis. En assouplissant les barrières tarifaires, la Maison Blanche espère faire baisser les prix à la consommation sur certains produits de grande importation comme l’électronique, les matériaux de construction ou encore le textile.
Cette décision serait aussi un geste diplomatique visant à réchauffer les relations économiques avec Pékin, à un moment où les tensions géopolitiques — notamment autour de Taïwan, de la 5G et de la compétition technologique — continuent de fragiliser le dialogue bilatéral.
Une mesure stratégique à double tranchant
Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Certains secteurs industriels américains craignent une reconcurrence déloyale, notamment dans l’acier, l’automobile ou les équipements manufacturiers. Les partisans de la ligne dure contre Pékin dénoncent déjà ce qu’ils considèrent comme un recul stratégique dans la protection du marché américain.
À Pékin, cette annonce est accueillie avec prudence. Les autorités chinoises n’ont pas encore officiellement réagi, mais une réponse coordonnée pourrait suivre, notamment sous forme d’engagements économiques ou de concessions bilatérales dans d’autres domaines.
Prochaines étapes : une annonce officielle attendue
Une déclaration de la Maison Blanche est attendue en début de semaine prochaine. Le département du Commerce et le bureau du représentant au Commerce (USTR) pourraient préciser les secteurs concernés et les modalités d’application de cette mesure.
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