Au moins 57 Palestiniens ont été tués mardi 17 juin 2025 lors d’une série de frappes israéliennes menées dans le sud de la bande de Gaza, notamment dans la région densément peuplée de Khan Younès. Parmi les victimes, 46 personnes ont péri alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire près du carrefour de Tahliye, selon les autorités sanitaires locales.
Le ministère de la Santé de Gaza, dans un communiqué relayé par l’agence turque Anadolu, a déclaré que les frappes ont visé des civils rassemblés dans l’attente d’une distribution d’assistance alimentaire et médicale. L’attaque a provoqué un véritable carnage sur place : des dizaines de blessés ont été transférés dans un état critique vers le complexe médical Nasir, déjà dépassé par l’afflux de victimes depuis le début de l’escalade.
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Les infrastructures hospitalières de la bande de Gaza sont aujourd’hui à bout de souffle. Les unités de soins intensifs fonctionnent à pleine capacité, dans un contexte de pénurie aiguë de médicaments, d’équipements et de personnel soignant. Le ministère de la Santé a de nouveau lancé un appel de détresse à la communauté internationale et aux ONG humanitaires, réclamant une aide médicale urgente pour sauver les blessés et soutenir les équipes locales débordées.
La frappe sur Khan Younès s’inscrit dans une série d’opérations militaires israéliennes menées depuis plusieurs semaines, alors que la tension ne cesse de monter dans la région. Ces attaques surviennent dans un contexte d’intensification du conflit armé entre Israël et des groupes armés palestiniens, avec des conséquences dramatiques pour les civils.
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Les informations ont été rapportées par le journaliste Hamdi Yildiz et traduites depuis le turc par Tuncay Çakmak pour l’agence Anadolu. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des scènes de panique et de désolation, tandis que des témoins font état d’un bombardement soudain, sans avertissement préalable.
À l’heure actuelle, aucune réaction officielle du gouvernement israélien n’a été publiée au sujet de cette frappe spécifique. L’ONU, de son côté, appelle à la retenue et à un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et éviter une catastrophe encore plus grande.
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La situation dans la bande de Gaza reste critique. Les civils, piégés entre les bombardements et la rareté des secours, font face à une crise humanitaire de grande ampleur.
Imam chroniqueur Babacar Diop
