Iran : Fuite radioactive maîtrisée après une frappe sur le site nucléaire de Natanz

Les autorités iraniennes ont confirmé la détection d’une contamination radioactive à l’intérieur du site nucléaire stratégique de Natanz, situé dans la province d’Ispahan, à la suite d’une frappe de missiles. L’annonce a été faite par Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, lors d’une intervention diffusée sur la télévision publique iranienne.

Selon les premiers éléments communiqués, cette contamination résulte d’une attaque présumée menée par Israël contre cette installation sensible. Les autorités iraniennes ont précisé que la fuite radioactive est restée confinée à l’intérieur du site et ne présente, à ce stade, aucun risque pour les populations environnantes ni pour l’environnement.

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« Une certaine contamination a été détectée à l’intérieur de l’installation, mais elle ne s’est pas propagée à l’extérieur », a rassuré Kamalvandi, tout en affirmant que les niveaux mesurés ne sont pas jugés alarmants.

Le site de Natanz, considéré comme l’un des centres névralgiques du programme nucléaire iranien, a déjà été la cible de plusieurs attaques au cours des dernières années, notamment par cyberattaques et opérations de sabotage. Toutefois, l’implication directe d’un État étranger dans une frappe missile représente une escalade potentielle dans la tension régionale.

Cette attaque présumée intervient dans un climat international tendu, alors que les négociations sur le nucléaire iranien sont toujours au point mort et que les soupçons persistent sur les intentions militaires du programme atomique de Téhéran.

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Des experts indépendants, sollicités par des agences de presse internationales, estiment que l’impact de la frappe sur les capacités techniques du site reste à évaluer. Cependant, la gestion rapide de la contamination et le message rassurant des autorités iraniennes visent à éviter toute panique au sein de la population.

Ni Israël ni aucun autre acteur régional ou international n’a pour l’instant revendiqué officiellement la frappe.

Les réactions internationales se font attendre, mais la communauté diplomatique suit de près l’évolution de la situation, alors que cette attaque pourrait relancer les débats autour de la sécurité nucléaire au Moyen-Orient.

Imam chroniqueur Babacar Diop