Irlande : les urnes se ferment, le pays retient son souffle avant les résultats présidentiels

Les Irlandais ont clos, vendredi soir, un nouveau chapitre de leur histoire démocratique. Les quelque 5 500 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire ont officiellement fermé leurs portes à 22 heures (heure locale), marquant la fin d’un scrutin destiné à désigner le 10ᵉ président de la République d’Irlande.

Selon l’agence Anadolu, la journée électorale, ouverte dès 7 heures, a débuté timidement avant de connaître une hausse notable de la participation en cours de journée. Les chiffres officiels du taux de participation sont attendus ce samedi à 9 heures, au moment du lancement du dépouillement.

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Trois candidats en lice, une élection sous tension

Le scrutin opposait Jim Gavin (Fianna Fáil), Heather Humphreys (Fine Gael) et Catherine Connolly, candidate indépendante.
Fait insolite : bien que Jim Gavin ait annoncé son retrait après la clôture des candidatures, son nom figurait toujours sur les bulletins de vote. Conformément au système électoral irlandais, les suffrages exprimés en sa faveur seront comptabilisés puis redistribués selon la méthode du vote unique transférable.

Un système électoral fondé sur les préférences

Ce mode de scrutin particulier permet aux électeurs de classer les candidats par ordre de préférence. Si aucun candidat n’atteint le quota requis dès le premier tour, celui ayant obtenu le moins de voix est éliminé et ses votes sont transférés selon la deuxième préférence indiquée sur les bulletins.
Ce mécanisme vise à assurer une représentation plus équitable et un consensus démocratique plus large, une tradition bien ancrée dans la culture politique irlandaise.

Une élection symbolique

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Pour des dizaines de milliers de jeunes citoyens, ce scrutin représente leur première expérience électorale. Le vainqueur, qui sera proclamé dans les prochains jours, prêtera serment le 11 novembre, marquant ainsi l’ouverture d’un nouveau mandat présidentiel placé sous le signe de la continuité démocratique et de l’engagement citoyen.

Imam chroniqueur
Babacar Diop