
Olivier Monodji, journaliste et correspondant de RFI, se retrouve plongé dans une incertitude alarmante après avoir été arrêté à Ndjamena. Ce jeudi 6 mars, il est toujours détenu sans avoir été formellement entendu, suscitant ainsi de vives inquiétudes au sujet de la liberté d’expression au Tchad.
L’arrestation d’Olivier Monodji, également directeur de publication du journal le Pays, a été marquée par des circonstances opaques. Mercredi dernier, des policiers l’ont escorté jusqu’aux locaux de son propre journal, où un mandat d’amener, signé par le Procureur de la République, lui a été remis. Depuis lors, il a passé la nuit en cellule sans avoir été interrogé.
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L’absence de justification officielle quant aux raisons de son arrestation laisse planer des doutes sur le traitement réserve aux journalistes dans le pays. Les inquiétudes grandissent non seulement pour Monodji, mais aussi pour l’ensemble des professionnels des médias au Tchad. Des voix s’élèvent pour demander sa libération immédiate et soulignent l’importance de protéger la liberté de la presse contre toute forme d’abus.
Les organisations de défense des droits humains suivent cette affaire de près, rappelant que toute atteinte à la liberté de presse est une menace à la démocratie et au droit à l’information. Les appels à la libération d’Olivier Monodji se multiplient face à cette situation préoccupante qui pourrait avoir des répercussions négatives sur l’exercice du journalisme dans le pays.