Mississippi : la fuite d’un macaque porteur d’hépatite C, d’herpès et de COVID‑19 soulève un enjeu sanitaire majeur

Partager cet article
Mississippi : la fuite d’un macaque porteur d’hépatite C, d’herpès et de COVID‑19 soulève un enjeu sanitaire majeur

Ce mardi 28 octobre 2025, un camion transportant plusieurs singes rhésus, porteurs potentiels d’hépatite C, d’herpès et de COVID‑19, s’est renversé sur l’Interstate 59 dans le comté de Jasper, Mississippi. Parmi les animaux, un macaque a échappé au contrôle des autorités et erre désormais dans la nature, provoquant une mobilisation immédiate des services de sécurité et de santé.

Des primates porteurs de virus : un risque sous-estimé

Les singes rhésus sont largement utilisés dans la recherche biomédicale pour l’étude des maladies humaines et le développement de traitements. Leur rôle scientifique est crucial, mais il comporte des risques sanitaires non négligeables.

À lire aussi : Zimbabwe : quand le président Mnangagwa prononce son discours sur l’état de la nation… à la lumière d’une torche

  • Hépatite C : infection virale pouvant provoquer des atteintes hépatiques graves.
  • Herpès : certaines souches peuvent infecter les humains, en particulier les personnes immunodéprimées.
  • COVID‑19 : les primates peuvent contracter le virus et, dans des conditions exceptionnelles, devenir un vecteur secondaire.

Ces virus ont été contractés dans un cadre contrôlé, à l’origine du transport, mais la fuite d’un animal porteur transforme ce qui était une manipulation scientifique en potentiel risque pour l’environnement et la santé publique.

Un incident révélateur des failles de la biosécurité

Si l’accident semble accidentel, il met en lumière les fragilités des protocoles de transport des animaux de laboratoire. La capture ou l’euthanasie des autres singes a limité les risques immédiats, mais la présence d’un macaque en liberté rappelle que même des mesures strictes peuvent être insuffisantes.

Le scénario pose plusieurs questions :

  • Comment assurer la sécurité de la population face à des animaux porteurs de virus ?
  • Quels mécanismes doivent être renforcés pour prévenir la dissémination accidentelle de maladies ?
  • Comment équilibrer la recherche scientifique et la protection sanitaire ?

Un enjeu qui dépasse le Mississippi

À lire aussi : Gaza sous le feu : 63 morts dont 24 enfants, le cessez-le-feu piétiné

Si le contexte se situe aux États-Unis, cet événement illustre une problématique mondiale : la circulation d’animaux porteurs de maladies dans un monde interconnecté. Les incidents liés aux animaux de laboratoire, aux élevages ou aux trafics illégaux peuvent transformer un vecteur animal isolé en menace épidémiologique locale, voire régionale.

Pour le Zimbabwe, le Cameroun ou l’Afrique du Sud, la leçon est claire : la surveillance des animaux susceptibles de porter des virus transmissibles à l’homme est cruciale, surtout dans des zones proches de populations humaines.

Vigilance et responsabilité scientifique

La fuite du macaque dans le Mississippi n’a pas encore provoqué de contamination humaine connue. Les autorités locales, en collaboration avec des vétérinaires et des experts en biosécurité, suivent l’animal pour limiter tout risque.

Cet incident rappelle que la science et la sécurité doivent avancer main dans la main. La recherche biomédicale nécessite des animaux pour progresser, mais leur manipulation comporte des risques qu’il est urgent de maîtriser.

À lire aussi : Municipales 2026 à Paris : Renaissance choisit Bournazel, Dati dénonce une majorité fracturée

Celine Dou

📢 Pour toute publication, témoignage ou alerte, contactez Dunia News à :
📩 info@dunia-news.com ou via WhatsApp au +19516189300

📰 Dunia News – La voix de ceux qu’on n’entend pas.

Partager cet article

Recherche en direct

Catégories

Autres publications

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Activer les notifications Accepter Non, merci