Ouagadougou 2025 : Les REMA font battre le cœur de la musique africaine

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Ouagadougou 2025 : Les REMA font battre le cœur de la musique africaine

La capitale burkinabè s’apprête à vibrer au rythme des Rencontres Musicales Africaines (REMA), prévues les 17 et 18 octobre 2025 au Palais des Sports de Ouaga 2000. Cet événement majeur, devenu un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la scène musicale africaine, réunira des artistes, producteurs, journalistes et responsables de labels venus de tout le continent.

Placée sous le signe de l’innovation et de la coopération panafricaine, cette édition des REMA entend renforcer les synergies entre les professionnels du secteur et encourager une réflexion commune sur les défis auxquels fait face l’industrie musicale africaine. Deux grands panels sont annoncés pour aborder les enjeux contemporains : la transformation numérique, la distribution équitable des droits d’auteur, la mobilité des artistes et les nouvelles stratégies de diffusion à l’ère du streaming.

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Des délégations venues du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, du Cameroun, du Nigeria, de la Mauritanie et de la Côte d’Ivoire sont attendues. Ensemble, elles poseront les jalons d’une nouvelle dynamique de coopération culturelle en Afrique de l’Ouest, où la créativité artistique ne cesse de s’affirmer.

Cette effervescence musicale s’inscrit dans un contexte régional particulièrement fécond. Récemment encore, à Dakar, la célébration des 40 ans de carrière de Baaba Maal a réuni des icônes comme Youssou Ndour, confirmant la vitalité de la scène ouest-africaine. Les REMA d’Ouagadougou s’imposent ainsi comme une plateforme stratégique pour amplifier cette énergie créative et propulser la musique africaine vers de nouveaux horizons.

Selon le sociologue de la culture Felwine Sarr (Université Gaston Berger, Afrotopia, p. 87), « l’Afrique doit produire ses propres espaces de création et d’échange pour redéfinir ses modèles culturels ». Les REMA incarnent précisément cette ambition : construire un écosystème musical autonome, solidaire et ouvert au monde.

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Pour Alif Naaba, fondateur de l’événement et figure emblématique de la musique burkinabè, il s’agit de « faire des REMA un laboratoire d’idées, une vitrine du génie africain et une passerelle entre les générations d’artistes ».
Ouagadougou s’apprête ainsi à devenir, le temps d’un week-end, le carrefour où battra le pouls de la musique africaine contemporaine.

Imam chroniqueur
Babacar Diop

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