Le ministère russe de la Défense a officiellement annoncé, mardi 10 juin 2025, la conclusion de la deuxième phase de l’échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l’Ukraine. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’accord conclu début juin lors des négociations tenues à Istanbul.
Selon le communiqué officiel, cet échange a permis la libération et le rapatriement d’un nombre indéterminé de militaires. Les autorités russes n’ont pas précisé le nombre exact des soldats concernés, soulignant toutefois que les soldats rapatriés sont actuellement en Biélorussie. Là, ils bénéficient d’un accompagnement psychologique ainsi que de soins médicaux adaptés à leurs besoins immédiats.
Le ministère a ajouté que ces militaires seront prochainement transférés vers des centres médicaux situés en Russie, où des soins plus spécialisés et une rééducation approfondie seront assurés. Ces différentes étapes visent à garantir la prise en charge optimale du bien-être des soldats après leur captivité.
Cet échange illustre la volonté des deux parties, malgré les tensions et le conflit qui perdure, de maintenir un dialogue et une forme de coopération humanitaire. Il témoigne également de l’importance des négociations menées à Istanbul, qui ont permis la mise en place de ce mécanisme d’échange.
La première phase de cet échange, réalisée quelques jours auparavant, avait déjà vu la libération d’un nombre similaire de prisonniers, renforçant ainsi l’espoir d’une dynamique positive dans les relations entre la Russie et l’Ukraine.
Cette opération humanitaire est perçue comme un pas important dans un contexte de conflit qui dure depuis plusieurs années, offrant une lueur d’espoir pour les soldats et leurs familles.
Le suivi psychologique et médical des prisonniers rapatriés reste une priorité pour les autorités russes, qui insistent sur la nécessité de garantir leur réintégration progressive dans la société.
L’évolution de ces échanges pourrait influencer les discussions diplomatiques futures et marquer une avancée dans la recherche d’une résolution pacifique du conflit.
Imam chroniqueur Babacar Diop
