
Le 8 février dernier, l’Allocodrome de Niangon avait accueilli le lancement de la première édition du concours inter-écoles “Ma culture et moi”.
Cet événement, organisé par l’ONG Femmes de Vision (FEVI) sous la direction dynamique de Madame Koffi, née Ahoré Manien Elvira Ghislaine Bérénice, a connu son apothéose le samedi 10 mai 2025 au groupe scolaire Mamadou Traoré, situé à Yopougon Cité Cie.
Baptisée “Journée d’excellence”, cette activité a été marquée par la remise des prix et une série de prestations culturelles, comprenant des défilés, et des concours de danse.
L’initiative visait à promouvoir la culture ivoirienne dans les établissements scolaires, avec un accent particulier sur les langues locales, un aspect fondamental de l’identité culturelle.
Six écoles ont eu l’opportunité de participer à cette confrontation enrichissante : le Groupe scolaire Kwagniss Mavro, le Collège Mamadou Traoré, le Groupe scolaire Gbaegui, le Collège Ivoire Bley Boniface, le Collège Sebaco et l’Institut IFOPE.
Le collège Mamadou Traoré s’est particulièrement distingué dans le concours de traduction en Malinké, tandis que le Collège Sebaco a brillé en Baoulé, témoignant de la richesse et de la diversité linguistique du pays.
Les intervenants présents, notamment Monsieur Kouamé Koffi, Directeur des Études du Collège Mamadou Traoré, et Monsieur Meité Mamadou, représentant du Directeur de la Vie Scolaire, ont exprimé leur souhait de voir cette initiative se pérenniser et intégrée dans le programme scolaire ivoirien.
Une vision partagée par les membres de l’ONG Femmes de Vision, tels que Madame Anin Marie Yvonne, secrétaire, Madame Boko Nadège, vice-présidente, et Madame Kacou née Seh Diane Solange, trésorière adjointe.
Elles ont plaidé pour un soutien accru de l’État, en particulier du président Alassane Ouattara, afin d’élargir cette activité à l’ensemble du territoire ivoirien et de sensibiliser les jeunes à l’importance des langues locales.
Cette première édition du concours “Ma culture et moi” s’est révélée être un véritable succès, ouvrant la voie à une meilleure valorisation de la culture ivoirienne et à une prise de conscience accrue de l’importance des langues locales dans le paysage éducatif et culturel du pays.
IBO FRANÇOIS