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TITRE :UNE ROSE PRÈS D’UNE TOMBE

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TITRE :UNE ROSE PRÈS D’UNE TOMBE

AUTEUR : RICHARD ÉWANE

Le recueil de poèmes ‘’ Une rose près d’une tombe’’ Richard Éwane
explore avec profondeur et sensibilité la dualité des figures paternelles
dans la vie de l’auteur.

Chaque père joue un rôle distinct mais crucial :
l’un est le géniteur, l’autre, le mentor. Cette dichotomie est habilement mise en relief à travers des vers qui alternent entre tendresse et pragmatisme. Les souvenirs de gestes simples et affectueux contrastentvavec les leçons de vie transmises, soulignant l’importance de chaque type de relation.

C’est un hommage poignant et universel aux figurespaternelles, qu’elles soient de sang ou de cœur.
Le recueil évoque également la douleur personnelle de l’auteur, ayant perdu son père et sa sœur, et comment cette perte l’a marqué enprofondeur.

Chaque vers posé renforce le sentiment de désespoir et
d’incompréhension face à l’absence et à l’amour perdu. Chaque souvenir
est empreint de tristesse et de mélancolie, l’auteur explore la langueur et l’accablement ressentis face à la mort, tout en rendant hommage à la
sagesse et à l’amour laissés par le défunt. Les poèmes soulignent que le
deuil envahit l’âme et que l’émotion de cette épreuve est presque
insupportable. La mort, au-delà de sa finalité, est présentée comme une
source de peine universelle, faisant naître de nombreuses questions sur
la vie et son sens.


La mort, souvent redoutée, est présentée ici comme un bien, à condition de vivre en accord avec la loi morale. Elle est décrite comme un
détachement de la chair, où chaque élément retourne à sa source : le
corps, l’âme et l’esprit. La mort est alors vue comme le commencement
d’une nouvelle vie, un passage de l’âme de l’état terrestre à l’état céleste.
La réflexion souligne que même les dévots craignent la mort, malgré
cette perspective positive. Pourquoi la craindre, si elle est une
continuation plutôt qu’une fin ?

Ce questionnement pousse à une
introspection sur nos peurs et notre perception de la mort, invitant à voir
au-delà de la peur pour trouver une certaine sérénité dans l’acceptation
de l’inévitable. Les mots du temps pensent-ils nos maux ? Un
questionnement sur le rôle du temps dans la guérison de la douleur et
l’importance de la mémoire et des mots pour honorer les disparus.
L’auteur rappelle que l’espoir peut renaître dans le désespoir. Alors il
dépeint l’amour paternel et fraternel capables de transcender les liens
physiques. De la mélancolie à la résignation, l’essence de la souffrance
donne un sens et une acceptation de la condition humaine.

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