Ukraine – États-Unis : Poutine hausse le ton et menace d’une riposte “écrasante”

Le président russe Vladimir Poutine a une nouvelle fois mis en garde les puissances occidentales contre toute livraison d’armes à longue portée à l’Ukraine, estimant qu’une telle initiative représenterait une escalade majeure dans le conflit.

S’exprimant depuis le Kremlin, le chef du Kremlin a qualifié de « tentative d’escalade » les discussions sur une éventuelle fourniture de missiles Tomahawk à Kiev par les États-Unis. « Si des frappes sont menées contre notre territoire avec ce type d’armes, la riposte sera très forte, voire écrasante », a-t-il averti, selon des propos rapportés par l’agence Anadolu.

Des sanctions jugées “inutiles” et “hostiles”

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Ces déclarations interviennent alors que Washington et Bruxelles ont adopté de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant notamment les géants pétroliers Rosneft et Lukoil. Pour Poutine, ces mesures constituent une « tentative de pression » vouée à l’échec :

« Aucun pays qui se respecte, aucun peuple qui se respecte, ne prend jamais de décision sous la contrainte », a-t-il martelé, assurant que l’économie russe « résiste mieux qu’attendu ».

Le président russe a par ailleurs qualifié le dernier train de sanctions américaines d’« acte inamical », estimant qu’il ne contribuait pas à l’amélioration des relations bilatérales.

Entre fermeté et ouverture diplomatique

Malgré ce ton offensif, Vladimir Poutine a tenu à réaffirmer que la Russie restait ouverte au dialogue avec les États-Unis :

« Nous sommes prêts à coopérer dans de nombreux domaines, mais cela dépend aussi de nos partenaires », a-t-il déclaré, renvoyant la balle à Washington.

Cette nouvelle sortie s’inscrit dans un contexte de tension croissante entre la Russie et l’Occident, sur fond de guerre en Ukraine, de sanctions économiques et de rivalités stratégiques. Si Moscou veut montrer qu’elle ne cède pas à la pression, elle cherche aussi à maintenir ouverte la voie diplomatique — un équilibre fragile dans une confrontation désormais globale.

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Imam chroniqueur
Babacar Diop