Un événement tragique a secoué la communauté de Sada campement, une banlieue logée au Nord de la ville d’Atakpamé, où, une fillette de 12 ans, élève en classe de CM2 et candidate aux CEPD, a été victime d’une agression sexuelle. Cette situation, révélatrice de la vulnérabilité alarmante des jeunes filles face à des prédateurs, nous pousse à une réflexion urgente sur la nécessité de renforcer nos mécanismes de protection.
Les faits se sont déroulés en début de soirée, alors que la victime rentrait chez elle, lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années l’a interpellée de force. Bien que la fillette ait été sauvée grâce à l’intervention rapide d’un voisin qui a surpris ce dernier au moment où il poussait la fille dans sa chambre et a pris soin d’alerter les parents de la petite fille sur ce cas de fait.Nul ne peut s’imaginer les séquelles psychologiques et physiques qu’aura cet acte odieux sur cette dernière durant longtemps.
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Malgré les efforts du gouvernement togolais, qui a mis en œuvre de multiples actions et activités pour protéger les enfants, et en particulier les filles, il est troublant de constater que des cas d’agression comme celui-ci continuent de surgir. Les promesses des autorités de mener des enquêtes approfondies pour traduire l’agresseur en justice ne suffisent pas à apaiser l’angoisse de la communauté face à une violence persistante.
Il est devenu clair que les dispositifs de prévention actuelle, bien que vitaux, demeurent souvent insuffisants pour créer un environnement totalement sécuritaire pour nos enfants. Pour ce faire, il est impératif que chaque membre de la société se mobilise : des parents aux éducateurs, en passant par les responsables politiques, tous doivent intensiviser leurs efforts pour instaurer des programmes de sensibilisation, d’éducation et de soutien qui protègent véritablement nos enfants.
La gravité de ce drame nous rappelle de manière poignante que chaque enfant mérite de grandir dans un monde où il peut rêver en toute sécurité. Il est temps d’ériger une barrière collective contre la violence et l’abus.
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Alors, en ce moment critique, appelons à une prise de conscience massive. Chaque voix compte et chaque action peut faire la différence. Ensemble, façonnons une société où l’innocence des enfants est préservée, où ils sont entourés d’un cocon protecteur. Ne laissons plus des tragédies comme celle-ci définir notre existence; unissons-nous pour bâtir un monde plus protecteur, où chaque enfant se sent en sécurité, épanoui et écouté. La sécurité de nos enfants n’est pas un luxe, mais un droit fondamental. Il est temps d’agir avec courage et détermination.
Jean-Marc Ashraf EDRON
