Ursula von der Leyen échappe à deux motions de censure au Parlement européen

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a survécu jeudi à deux motions de censure présentées à son encontre au Parlement européen. Réunie en séance plénière à Strasbourg, l’assemblée a rejeté ces tentatives initiées respectivement par des groupes d’extrême droite et d’extrême gauche, qui visaient à la destituer.
Aucune des deux motions n’a atteint la majorité qualifiée des deux tiers ni le seuil minimal de 361 votes nécessaires à leur adoption. La première, portée par le groupe d’extrême droite Patriotes pour l’Europe, a été repoussée par 378 voix contre, 179 pour et 37 abstentions. La seconde, présentée par le Groupe de la Gauche, a été écartée par 383 voix contre, 133 votes favorables et 78 abstentions.
À lire aussi : Éliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun face à l’Angola pour un dernier combat décisif
Les motifs invoqués étaient différents. Jordan Bardella, chef des Patriotes, a critiqué la gestion par la présidente des accords commerciaux, notamment avec les États-Unis et le Mercosur. De son côté, Manon Aubry, coprésidente du Groupe de la Gauche, a dénoncé ce qu’elle considère comme une inaction de la Commission européenne face aux événements à Gaza, un dossier qui reste sensible sur la scène internationale. Récemment, le ministre belge des Affaires étrangères avait souligné la prudence nécessaire concernant le maintien des sanctions dans cette région.
Lors du débat qui a précédé le vote, les groupes centristes et modérés ont exprimé leur soutien à Ursula von der Leyen, estimant qu’une destitution à ce stade pourrait fragiliser davantage l’Union européenne. Il s’agit de la deuxième motion de censure que la présidente subit cette année. En juillet, une première tentative de l’extrême droite avait déjà échoué, avec 175 votes pour, 360 contre et 18 abstentions.
imam chroniqueur
Babacar Diop













