Le conseil supérieur des Ahloul Bayt de Côte d’Ivoire ( COSABCI ) s’est réunie à Treichville pour commémorer l’Achoura, dans une ambiance de ferveur et de recueillement.
L’événement, organisé par le COSABCI, a été l’occasion de rappeler les enseignements de l’imam Al-Hussein et de réaffirmer l’importance de la justice, de la liberté et de l’unité des peuples. Ils étaient nombreux à se rassembler le dimanche 6 juillet 2025 au Canal au Bois, dans la commune de Treichville, pour une journée de mémoire et de transmission sur la matyrisation du petit-fils du messager de l’Islam .
Sous l’égide spirituelle de son éminence Cheick Zakaria Konaté et la présidence du Cheick Amara Sangaré, la communauté Ahloul Bayt de Côte d’Ivoire, à travers le COSABCI (Conseil Supérieur des Affaires Islamiques Ahloul Bayt de Côte d’Ivoire), a commémoré avec solennité la tragédie de Karbala à l’occasion de l’Achoura 2025.
Au cœur de cette journée, une conférence animée par Cheick Issiak Koné a replongé l’auditoire dans l’histoire poignante de l’imam Al-Hussein, petit-fils du prophète Mohammed (paix et salut sur lui), assassiné le 10e jour de Muharram, en l’an 680, sur les terres arides de Karbala (actuel Irak).
Entouré d’une poignée de fidèles, il a courageusement refusé de prêter allégeance au califat injuste de Yazid, au prix de sa vie et de celle de sa famille.
Son martyre demeure, plus de quatorze siècles plus tard, un symbole universel de résistance face à la tyrannie.
Le thème de cette édition, « Achoura, symbole de l’union des peuples autour de la justice et de la liberté », a résonné dans tous les discours, appelant à la paix, à la solidarité et à la cohésion sociale dans un contexte mondial troublé.
L’événement a également été marqué par une action humanitaire : un don de sang a été organisé sur place, dans l’esprit de sacrifice et de préservation de la vie qui caractérise l’Achoura.
Soulignons qu’en Côte d’Ivoire, comme partout où l’on chérit la mémoire des justes, l’Achoura n’est pas une simple date.
Elle est un serment renouvelé à la vérité, un cri contre l’oppression, et un flambeau que la communauté Ahloul Bayt s’engage à porter haut, d’année en année. À Treichville, le souffle de Karbala continue d’unir les cœurs.
