Un drame épouvantable a secoué la capitale camerounaise vendredi dernier, lorsqu’un enfant de 1 an et demi, fille du directeur général de la CAMWATER, Blaise Moussa, a été tragiquement tué par une dame de ménage. L’incident s’est produit alors que le directeur et son épouse étaient en déplacement au Caire, en Égypte, pour assister à la 45ème session de l’Assemblée générale de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA).
Le couple, qui venait d’être élu à la présidence de l’AAEA, a été informé de la mort de leur enfant par les autres dames de ménage présentes au domicile. Selon leur première version, l’enfant serait décédé dans la piscine suite à une noyade. Cependant, une autopsie a rapidement révélé une tout autre réalité : l’enfant avait en fait subi une hémorragie mortelle avant d’être placé dans l’eau.
Les détails de l’incident sont particulièrement troublants. La dame de ménage, identifiée comme Sandra, aurait perdu son sang-froid après que l’enfant ait débranché son téléphone plusieurs fois. Dans un accès de rage, elle aurait frappé le téléphone sur la fontanelle de l’enfant, entraînant une grave blessure. L’enfant aurait succombé peu après.
Pour dissimuler son acte, Sandra a ensuite jeté le corps de l’enfant dans la piscine, prétextant une noyade. Cette version des faits a été initialement relayée aux parents avant que l’autopsie ne révèle la vérité.
Selon Boris Bertolt, quatre dames de ménage, dont Sandra, Léa, Stéphanie et une autre, sont actuellement en détention à la police judiciaire de Yaoundé. Elles devraient être déférées devant le procureur. Ce drame met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue concernant la sécurité des enfants, même au sein de leur propre maison.
Cet incident tragique est un rappel douloureux des dangers qui peuvent exister dans le quotidien. Alors que la famille du directeur général de la CAMWATER pleure la perte d’un être cher, toute la nation camerounaise est en émoi face à cette tragédie inacceptable.
