Un nouvel épisode de tension extrême s’est déclenché au Moyen-Orient dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque plusieurs missiles iraniens ont frappé le territoire israélien, causant la mort de sept personnes et blessant au moins 149 autres, selon les autorités locales.
Les premières informations émanant de sources israéliennes indiquent que des roquettes ont visé à la fois le centre et le nord du pays. Quatre victimes ont été déplorées dans la région nord, où les villes de Haïfa, Tamra et Krayot ont subi d’importants dégâts matériels. Treize autres personnes y auraient été blessées.
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Dans le centre d’Israël, des explosions ont retenti dans les zones de Bat Yam et Rehovot, proches de Tel-Aviv. Trois personnes y ont trouvé la mort, tandis que 136 autres ont été blessées. Parmi elles, au moins trois sont dans un état critique, selon les services d’urgence. Channel 12, un média local, a également rapporté que des bâtiments résidentiels à Tel-Aviv avaient été touchés par les déflagrations.
Au total, près de cinquante roquettes auraient été tirées depuis l’Iran en direction d’Israël. Le système de défense aérienne israélien aurait tenté d’intercepter plusieurs de ces projectiles, mais certaines frappes ont atteint leurs cibles, selon les chaînes de télévision locales.
Dans le sud du pays, l’armée israélienne a également intercepté deux drones près de la ville d’Eilat. Des opérations de contre-offensive seraient actuellement en cours, visant des installations militaires en territoire iranien, notamment dans la région de Téhéran.
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Ces affrontements font suite à une offensive israélienne survenue plus tôt dans la semaine. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des frappes aériennes israéliennes ont visé plusieurs infrastructures stratégiques en Iran, dont des sites nucléaires et des bases de lancement de missiles. Cette attaque aurait provoqué la mort de plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques iraniens, ce qui a déclenché la riposte de Téhéran.
Les autorités iraniennes, bien que discrètes sur le bilan exact de ces frappes, ont affirmé leur intention de répondre avec « fermeté et proportionnalité » à toute attaque dirigée contre leur territoire.
Ces derniers développements s’inscrivent dans une spirale d’escalade militaire de plus en plus préoccupante entre les deux puissances régionales, alimentant les craintes d’un conflit ouvert susceptible d’embraser une région déjà fragile.
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La communauté internationale a exprimé sa vive inquiétude face à ces hostilités. Plusieurs chancelleries occidentales appellent à une désescalade immédiate et au retour à des négociations diplomatiques, redoutant un embrasement aux conséquences humanitaires et géopolitiques incalculables.
Imam chroniqueur Babacar Diop
