
Le coupé-décalé naît au début des années 2000 à Paris, dans le contexte bouillonnant des soirées africaines animées par la diaspora ivoirienne.
Ce mouvement musical voit le jour grâce au collectif « La Jet Set », dirigé par Stéphane Doukouré, plus connu sous le nom de Douk Saga.
À cette époque, la Côte d’Ivoire traverse une crise politico-militaire. En réponse, des jeunes Ivoiriens installés en France décident de célébrer la vie malgré tout.
Le terme « coupé-décalé » signifie littéralement « arnaquer et fuir », une métaphore de leur esprit de débrouillardise.
Avec ses rythmes électro et ses chorégraphies dynamiques, le genre devient un exutoire, un symbole d’affirmation sociale et d’excellence dans la fête.
Porté par le charisme de Douk Saga, le coupé-décalé s’est imposé comme une nouvelle voix de la jeunesse ivoirienne, exprimant son envie de briller malgré les difficultés.
Ce mouvement, né en exil, a très vite traversé les frontières pour revenir conquérir la Côte d’Ivoire.