Planification familiale au Sénégal : implants et injectables dominent l’offre

Une enquête nationale pour faire le point
Un atelier national tenu à Dakar a présenté les résultats d’une enquête sur l’offre de planification familiale dans près de 2.000 structures de santé publiques et privées, menée entre octobre et décembre 2024.

Implants et injectables en tête

Implants : 90,6% de disponibilité

Injectables : 80,7%

Pilules : 76,6%

Dispositifs intra-utérins (DIU) : 65,1%

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Les centres de santé proposent la gamme la plus complète, tandis que les postes et cases de santé restent limités aux services de base. Les pharmacies privées assurent une forte disponibilité des préservatifs (93,4%) et des pilules d’urgence (85,8%), mais connaissent parfois des ruptures de stock.

Rôle clé des professionnels de santé
Les sages-femmes sont essentielles pour les méthodes hormonales de longue durée, tandis que les infirmiers interviennent surtout sur les injectables. Les agents de santé communautaire (ASC), malgré leur rôle crucial, présentent encore des lacunes en connaissances.

Satisfaction des usagers et infrastructures

Temps d’attente pouvant atteindre 89% dans certaines régions

78,8% jugent le personnel satisfaisant

Infrastructures disponibles : salles d’attente (81%), électricité (85,2%), eau potable (84,9%)

Mais 87,5% des patients insatisfaits du confort et de l’aménagement

Impact des grèves sur la collecte de données
Selon Dr Cheikh Mbacké Faye, les mouvements sociaux dans le secteur de la santé ont entraîné des retards et des lacunes dans les rapports sanitaires.

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Cette enquête met en lumière la diversité et la disponibilité des méthodes contraceptives au Sénégal, tout en soulignant les défis liés au confort des usagers et à la formation des agents de santé communautaire.

Imam chroniqueur
Babacar Diop