D’un montant de 75 millions de FCFA au début de l’année dernière. Le CIAY est déjà parvenu à recouvrer environ 40 millions de FCFA, soit plus de 50 % du montant total de ses arriérés. C’est Denise Pascale Abinamba, la coordonnatrice du CIAY, qui a fait l’annonce lors du 4e Comité de gestion de ce centre dédiés aux artisans camerounais a-t-on appris.
Ce recouvrement a permis d’améliorer les recettes du CIAY en 2024 qui sont passées de 26 millions en 2023 à 50,6 millions de FCFA en 2024. « Si on a une embellie, c’est parce qu’on tape dans les arriérés », a déclaré Denise Pascale Abinamba.
Une embellie qui n’aurait pas été possible sans la collaboration entre le CIAY et la Direction générale du budget (DGB) du ministère des Finances a avoue la coordinatrice du CIAY. Elle a reconnu que ce partenariat a contribué à optimiser les recettes du centre.
C’est d’ailleurs pour cette raison que le Comité de gestion a choisi de maintenir cette collaboration en 2025. L’objectif étant de réduire, de manière significative, le montant qui reste à recouvrer soit environ 35 millions de FCFA a -t-elle indiqué.
En 2025, le CIAY souhaite augmenter le montant de ses recettes. Le centre mise ainsi sur le développement de nouveaux services, en l’occurrence le projet d’une galerie virtuelle. Il ambitionne aussi s’investir dans la vente en ligne des objets d’art.
Selon Denise Pascale Abinamba, ces initiatives devraient, non seulement attirer plus d’artisans et de clients, mais aussi rendre le centre plus attractif. Pour atteindre cet objectif , la coordonnatrice du CIAY souligne que le centre a besoin d’un soutien renforcé des pouvoirs publics. En clair, le gouvernement doit allouer au CIAY les ressources nécessaires pour développer ses nouveaux services en projet a-t-elle souligné.
Inauguré en 2016, le CIAY a pour mission d’accompagner les artisans dans leurs activités de production, d’exposition et de commercialisation des produits artisanaux camerounais. Il est placé sous l’autorité du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat.