La région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, continue d’être le théâtre d’intenses affrontements. Le dimanche 27 avril 2025, les autorités ukrainiennes ont annoncé que quatre personnes avaient perdu la vie et que dix-sept autres avaient été blessées à la suite d’attaques attribuées aux forces russes. Cette déclaration a été faite par le chef de l’administration militaire régionale, Vadym Filashkin, via un message publié sur Telegram.
Selon les autorités locales, les violences se sont concentrées sur plusieurs zones de l’oblast de Donetsk, région déjà durement éprouvée par le conflit depuis le début de l’invasion russe en février 2022. « Le 26 avril, le nombre de victimes des attaques russes dans la région de Donetsk s’élève à 4 morts et 17 blessés », a précisé Filashkin dans son communiqué.
Les chiffres communiqués n’incluent cependant pas les pertes humaines enregistrées dans les villes de Marioupol et de Volnovakha, deux localités stratégiques sévèrement touchées dès les premiers mois du conflit. Ces zones restent aujourd’hui encore difficilement accessibles en raison de la poursuite des hostilités, compliquant ainsi toute tentative de vérification indépendante des informations sur le terrain.
La Russie, de son côté, n’a pas encore réagi aux accusations portées par Kiev. Le contexte sécuritaire chaotique dans la région rend également difficile l’obtention de données précises sur l’ampleur des dégâts et sur les véritables responsabilités derrière ces attaques.
Depuis le début de la guerre, Donetsk est l’un des principaux foyers de tensions armées. Les bombardements réguliers y provoquent d’importantes pertes humaines et matérielles, et la situation humanitaire y demeure critique. Malgré les appels récurrents à une désescalade du conflit émanant de la communauté internationale, les violences s’intensifient, compliquant les espoirs de retour à la paix.
Ces nouveaux affrontements rappellent la fragilité de la situation dans l’est de l’Ukraine, où les civils continuent de payer un lourd tribut au conflit, entre attaques incessantes et conditions de vie de plus en plus précaires.
Imam chroniqueur Babacar Diop
