Cameroun – Post-élection 2025 : la France prend acte de la réélection de Paul Biya et appelle à un dialogue constructif

La réélection du président Paul Biya à l’issue de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 suscite des réactions internationales prudentes. Dans un communiqué rendu public le 30 octobre 2025, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a pris acte de la proclamation des résultats et a exprimé sa préoccupation face aux tensions post-électorales observées dans le pays.

Le communiqué indique que « plusieurs civils ont perdu la vie par arme à feu et des centaines d’autres ont été blessés », selon des bilans rapportés par la presse locale. Paris appelle l’ensemble des acteurs à préserver le calme, le respect des institutions et le cadre légal national, et à privilégier un dialogue constructif et inclusif.

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Contexte africain et implications locales

Au Cameroun, les manifestations post-électorales ont touché plusieurs villes, principalement Douala, Garoua et certaines régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, déjà fragilisées par des tensions sociales et sécuritaires. La France, comme d’autres partenaires internationaux, suit attentivement l’évolution de la situation, mais aucune ingérence politique n’est exprimée dans le communiqué.

Pour Dunia News, ce suivi met en lumière les enjeux de stabilité dans un pays central pour la région d’Afrique centrale. La réélection du président Biya et les manifestations qui l’accompagnent reflètent à la fois le dynamisme politique interne et la nécessité d’une mobilisation citoyenne apaisée pour préserver la cohésion nationale.

Sur le terrain

Les autorités camerounaises maintiennent des dispositifs de sécurité dans les zones urbaines sensibles, tandis que la société civile et les acteurs religieux multiplient les appels à la retenue et à la préservation de la paix sociale.

Dunia News continuera à suivre cette actualité avec un regard enraciné en Afrique, en privilégiant la vérification des faits, la contextualisation historique et géopolitique, et le respect de la dignité des populations.

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Celine Dou

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