Face à la montée inquiétante des tensions militaires entre Israël et l’Iran, la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a lancé un appel pressant à la désescalade, soulignant les graves conséquences qu’un conflit prolongé pourrait avoir pour la stabilité du Moyen-Orient.
Dans une déclaration accordée à la chaîne australienne ABC News, Penny Wong a indiqué qu’elle s’est entretenue directement avec des représentants des deux pays, exprimant l’inquiétude croissante de la communauté internationale face à une situation qu’elle qualifie de « périlleuse ».
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« J’ai dit directement au ministre iranien des Affaires étrangères : nous vous demandons de faire preuve de retenue, de revenir à la diplomatie et au dialogue, parce que continuer l’escalade a des conséquences pour tous les peuples de la région », a-t-elle affirmé.
La cheffe de la diplomatie australienne a précisé que cet appel ne s’adressait pas uniquement à l’Iran. Elle a insisté sur la nécessité pour toutes les parties impliquées, y compris Israël, de faire preuve de modération.
« Je pense que c’est une position que de nombreux pays du monde partagent, et qu’ils adressent non seulement aux Iraniens, mais aussi aux Israéliens », a-t-elle ajouté.
Une escalade préoccupante depuis vendredi
Les tensions se sont brusquement intensifiées vendredi dernier, lorsque Israël a lancé une série de frappes aériennes contre des cibles en territoire iranien. Ces frappes, qui auraient visé des installations nucléaires et des sites militaires stratégiques, auraient causé la mort de plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques iraniens, selon des sources proches du dossier.
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En riposte, Téhéran a lancé des missiles balistiques vers plusieurs régions d’Israël, déclenchant une nouvelle vague d’alerte au sein des chancelleries du monde entier, inquiètes de voir le conflit dégénérer en une guerre ouverte aux conséquences régionales potentiellement dramatiques.
Une instabilité régionale aux répercussions mondiales
La ministre Wong a tenu à rappeler que l’Australie, tout comme ses partenaires internationaux, demeure attachée aux voies diplomatiques pour résoudre les différends. Elle a mis en garde contre l’effet domino que pourrait provoquer une détérioration du climat sécuritaire dans cette zone stratégique.
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« Ce qui se passe au Moyen-Orient ne peut être isolé. Les répercussions humanitaires, économiques et géopolitiques d’un tel conflit dépasseraient largement les frontières de la région », a-t-elle averti.
Alors que les appels à la retenue se multiplient, la situation sur le terrain reste volatile. Plusieurs pays occidentaux et arabes appellent également à une médiation d’urgence afin de contenir les hostilités et de favoriser un retour à la table des négociations.
-imam chroniqueur Babacar Diop
