Par imam chroniqueur Babacar Diop
La capitale française a accueilli vendredi 4 juillet la 7e session du dialogue de haut niveau entre la France et la Chine, réunissant les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Jean-Noël Barrot et Wang Yi. Cette rencontre, placée sous le signe d’une coopération renforcée, a permis d’aborder un large éventail de sujets bilatéraux et internationaux.
Parmi les avancées notables, un accord important a été conclu sur le cognac et l’armagnac, mettant un terme à une enquête chinoise qui pesait sur ces emblématiques spiritueux français. Le président Emmanuel Macron a salué ce « pas positif » en faveur de la filière française, même si des points restent à clarifier concernant certaines exclusions d’entreprises et des restrictions sur les ventes duty-free. Wang Yi a assuré que des solutions adaptées seraient prochainement proposées.
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Sur le plan géopolitique, les échanges ont porté sur la guerre en Ukraine, avec Jean-Noël Barrot condamnant fermement l’agression russe et appelant Pékin à utiliser son influence pour encourager Moscou à un cessez-le-feu total. La question du programme nucléaire iranien a également été évoquée, la France plaidant pour une reprise constructive du dialogue avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La France a réaffirmé son engagement en faveur d’une solution à deux États pour le Proche-Orient.
Wang Yi a décrit les discussions comme « profondes, actives et sincères », mettant en lumière le rôle crucial des deux pays, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, dans la stabilité internationale. Il a salué la position française en faveur de la politique d’une seule Chine et a proposé un renforcement de la communication stratégique pour aborder les crises ukrainienne et moyen-orientale par le dialogue.
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Sur le plan économique et culturel, la Chine a exprimé son souhait d’intensifier la coopération dans des secteurs clés tels que le nucléaire civil, l’aéronautique, l’intelligence artificielle, l’énergie verte et les biosciences. Une initiative du président chinois Xi Jinping prévoit d’accueillir 10 000 étudiants français en Chine sur les trois prochaines années, accompagnée d’un programme de 2 000 stagiaires. Par ailleurs, la relance du forum des collectivités territoriales et le soutien au centre Chine-France pour la neutralité carbone ont également été annoncés.
Enfin, Wang Yi a dénoncé l’usage des tarifs douaniers comme « arme commerciale » et encouragé un environnement d’affaires plus équitable pour favoriser les investissements chinois en France et l’importation de produits français en Chine.
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Cette 7e session du dialogue sino-français témoigne d’une volonté commune de renforcer un partenariat stratégique face aux défis mondiaux actuels.
