Gaza sous les bombes : le lourd tribut humain dépasse les 68 000 morts malgré la trêve

Le drame humanitaire dans la bande de Gaza s’aggrave de jour en jour. Selon le dernier communiqué du ministère palestinien de la Santé, relayé par l’agence Anadolu, le nombre de victimes des frappes israéliennes menées depuis le 8 octobre 2023 s’élève désormais à 68 865 morts et 170 670 blessés.

Ces chiffres, d’une ampleur tragique, traduisent la persistance des hostilités malgré un accord de cessez-le-feu signé le 10 octobre 2025 à l’issue de négociations en Égypte. Les autorités locales font état de sept nouvelles victimes au cours des dernières 24 heures : trois corps ont été extraits des décombres et quatre autres personnes ont péri dans de nouvelles frappes. Six blessés ont également été admis dans les hôpitaux de l’enclave.

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Depuis l’entrée en vigueur de la trêve, 236 Palestiniens ont été tués et 600 blessés supplémentaires recensés, tandis que 502 corps ont été retirés des ruines. Le ministère de la Santé souligne que des milliers de personnes restent encore ensevelies sous les décombres, leurs familles sans nouvelles depuis des semaines.

Sur les 225 dépouilles restituées par Israël, 193 ont pu être identifiées par leurs proches. Les opérations militaires, bien que sporadiques, continuent de viser des zones civiles, ce que les autorités palestiniennes et plusieurs ONG internationales qualifient de violations répétées du cessez-le-feu.

Le Hamas a de nouveau exhorté les médiateurs internationaux à faire respecter les engagements de la trêve, alors que les bombardements ponctuels entretiennent la peur et la désolation dans une population déjà épuisée par plus d’un an de guerre.

À Gaza, la survie quotidienne se confond désormais avec le deuil permanent : des quartiers entiers sont réduits en poussière, les infrastructures sanitaires dépassées, et les vivres se raréfient. Le bilan, qui ne cesse de grimper, reste une plaie ouverte dans la conscience mondiale.

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Imam chroniqueur
Babacar Diop