L’Italie ouvrira près de 500 000 permis de travail aux non‑Européens entre 2026 et 2028

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L’Italie ouvrira près de 500 000 permis de travail aux non‑Européens entre 2026 et 2028

Le gouvernement italien, dirigé par la Première ministre Giorgia Meloni, a annoncé une décision majeure pour son marché du travail : près de 500 000 travailleurs non‑européens pourront obtenir un permis de travail sur la période 2026‑2028. Le décret, connu sous le nom de Decreto Flussi 2026‑2028, vise à combler les pénuries de main‑d’œuvre dans plusieurs secteurs clés de l’économie italienne.

Pour l’année 2026, environ 165 000 entrées sont prévues. Les quotas se répartissent entre emplois non saisonniers et indépendants (environ 230 000) et emplois saisonniers, principalement dans l’agriculture et le tourisme (environ 267 000). L’objectif est clair : fournir à l’Italie une main‑d’œuvre légale pour des secteurs où les recrutements locaux se révèlent insuffisants.

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Répondre à des besoins économiques pressants

L’Italie fait face à un vieillissement de sa population et à une diminution de sa population active. La natalité reste faible et de nombreux jeunes quittent le pays, laissant certains secteurs à court de travailleurs. Le décret s’inscrit dans une démarche pragmatique : ouvrir des canaux légaux pour l’immigration de travail, tout en maintenant le contrôle sur les flux irréguliers.

Le gouvernement précise que les quotas ont été établis en fonction des besoins exprimés par les partenaires sociaux et des demandes observées ces dernières années. Les secteurs concernés sont essentiels : agriculture, tourisme, construction et services à la personne.

Des opportunités et des défis

Pour les travailleurs non‑européens, cette mesure représente une porte d’accès légale au marché du travail italien. Cependant, chaque permis reste conditionné à un contrat de travail validé à l’avance et au respect des règles d’entrée et de séjour.

La réussite de cette politique dépendra de plusieurs facteurs :

  • la conversion effective des quotas en autorisations délivrées,
  • le respect des droits des travailleurs (salaires, conditions de travail, protection sociale),
  • et l’intégration dans le marché du travail pour éviter la précarité ou le travail au noir.

Une stratégie pragmatique

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Cette décision illustre la volonté de l’Italie de concilier besoins économiques et contrôle de l’immigration. Plutôt qu’une ouverture générale, le décret cible des secteurs spécifiques et fixe des quotas précis, combinant planification légale et réponse aux contraintes démographiques.

Le vrai test viendra avec la mise en œuvre : ces 500 000 permis se traduiront-ils en emplois réels, respectant à la fois les droits des travailleurs et les besoins des entreprises ? La question reste ouverte, mais le cap est fixé.

Celine Dou

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