Lubumbashi, RDC – 2 juillet 2025 – Un acte grave a secoué la paroisse catholique Saint-François d’Assise, située dans le quartier Luano : dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, des individus non identifiés ont pénétré dans l’église, profané le lieu sacré et volé de précieux objets liturgiques, dont le Saint-Sacrement, tout en endommageant ou emportant deux statues de la Vierge Marie.
Selon Mgr Emmanuel Mumba, vicaire général, les auteurs se sont méthodiquement attaqués aux éléments essentiels de la liturgie :
« Ils ont pris tous les objets qui entrent dans la consécration ou de la célébration de la messe… ils se sont attaqués au Saint Sacrement de l’autel, ont pris toutes les réserves non consacrées pour les brûler… »
Face à ce sacrilège, Mgr Fulgence Muteba Mugalu, archevêque métropolitain de Lubumbashi, a ordonné la fermeture immédiate de la paroisse jusqu’à la tenue d’une messe de réparation et la reconsécration du lieu.
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⛪ Contexte inquiétant
Ces profanations ne sont pas isolĂ©es : en 2021, des actes similaires avaient Ă©tĂ© signalĂ©s dans les grottes mariales des paroisses Saint‑Esprit et Notre‑Dame des Pauvres, toujours Ă Lubumbashi. L’annĂ©e dernière, en province du Lualaba, une autre paroisse avait dĂ©jĂ dĂ» fermer suite Ă un saccage de ses objets sacrĂ©s.
👉 Ce que cela signifie
Spirituellement, ces actes ébranlent la communauté catholique, attaquant un repère central de la foi et de la vie collective ; les fidèles se retrouvent isolés, contraints de prier à domicile.
Socialement, cette vague de profanations révèle une crise d’insécurité ciblant les lieux sacrés, menaçant la cohésion et le bien-vivre des communautés.
📢 Appels Ă l’action
L’archevêché demande une enquête urgente pour identifier et traduire les responsables en justice.
Les fidèles sont exhortés à intensifier la prière et à rester vigilants face à cette montée de la violence symbolique.
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🇨🇩 Analyse Dunia News
Dans un pays où l’Église catholique constitue un pilier de l’éducation, de la santé et de l’encadrement social, ces attaques répétées sur ses sanctuaires soulèvent deux alarmes :
- Un dérapage sécuritaire mettant en péril les repères communs, à Lubumbashi et ailleurs dans la RDC.
- Une fracture grandissante entre les communautés et les autorités, avec la foi comme arme de contestation ou de vengeance.
À Dunia News, nous croyons qu’il est crucial d’apporter une couverture rigoureuse, sans sensationnalisme, en pointant les enjeux spirituels et sociétaux, mais aussi les responsabilités de la sécurité publique. Face à de tels sacrilèges, l’État doit réagir, en protection de la liberté religieuse et du vivre-ensemble.
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