Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a déclaré ce lundi que l’armée de l’air israélienne contrôlait désormais l’espace aérien au-dessus de Téhéran, capitale de la République islamique d’Iran. Cette déclaration, faite lors d’une visite officielle à la base aérienne de Tel Nof au centre du pays, survient dans un climat de tensions géopolitiques particulièrement tendu au Moyen-Orient.
Accompagné du ministre de la Défense, Israël Katz, et du chef d’état-major Eyal Zamir, Netanyahu a tenu un discours devant les pilotes, saluant leur engagement et leur efficacité dans les récentes opérations. « L’armée de l’air israélienne contrôle le ciel de Téhéran. C’est un changement fondamental dans toute la campagne », a-t-il affirmé. Le Premier ministre a également ajouté que les frappes israéliennes ciblaient exclusivement des infrastructures militaires stratégiques, contrairement, selon lui, aux attaques iraniennes qui viseraient prioritairement les civils.
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Netanyahu a poursuivi en annonçant que l’État hébreu intensifiait sa stratégie visant à « éradiquer les menaces nucléaires et balistiques » provenant d’Iran. Dans un message directement adressé à la population iranienne, il a déclaré : « Sortez, nous avançons », sans toutefois préciser la nature exacte de l’opération ou de la progression militaire évoquée.
Ces déclarations interviennent quelques jours après une série d’attaques israéliennes majeures menées le 13 juin contre plusieurs installations sensibles en Iran, dont des centres nucléaires et des positions militaires considérées comme stratégiques. Selon des sources concordantes relayées par l’agence Anadolu, ces frappes auraient entraîné la mort de plusieurs hauts gradés de l’armée iranienne ainsi que de neuf scientifiques liés au programme nucléaire du pays. Le bilan humain inclurait également au moins 224 victimes civiles, suscitant une vive émotion à l’international.
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En représailles, l’Iran aurait riposté par le lancement de missiles balistiques visant plusieurs zones urbaines israéliennes, causant la mort de 24 personnes et faisant plus de 500 blessés. Ces échanges marquent un tournant dangereux dans l’escalade militaire entre les deux puissances régionales, alimentant les craintes d’un affrontement plus généralisé.
La communauté internationale suit de près cette montée des tensions, redoutant que ce nouvel épisode d’hostilités ne débouche sur un conflit ouvert de grande envergure. De nombreux analystes estiment que les déclarations de Netanyahu visent autant à affirmer la capacité de dissuasion israélienne qu’à envoyer un message clair à la fois à Téhéran et aux puissances mondiales impliquées dans les négociations sur le nucléaire iranien.
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Alors que les appels au calme se multiplient, les regards restent tournés vers les prochaines décisions stratégiques de part et d’autre, dans un contexte où le moindre incident pourrait faire basculer la région dans une crise encore plus profonde.
Imam chroniqueur Babacar Diop
